Blur
Le groupe pop phare des 90′ a gratifié le public d’un petit bilan de santé musicale en revisitant son répertoire, du she is so high du tout premier album Leisure en passant par le générationnel et pétulant Girls & Boys qui augurait de l’orgie musicale qui allait suivre avec la part belle dédiée aux plus vieux albums du groupes, 6 titres pour Modern life rubbish et 7 pour Parklife comme si le groupe revenait sur ses faits d’armes héroïques, se ressourçait à la fontaine de jouvence pop pour aller de l’avant en s’offrant une nouvelle décade créative.
Bien sûr les tubes comme Country House ou Song 2 mirent le théâtre en transe, les lyonnais offrirent à cet occasion un lancer de coussins dont ils ont le secret et qui ravit toujours autant les artistes. Bien que fatigué par ses concerts londoniens, Damon Albarn a su séduire un public conquis d’avance, en s’offrant par deux fois un slam dans la fosse chauffée à « Blur ».
Discographie
BlurLe show se clôtura sur un The Universal très œcuménique, comme si de vieux potes avec qui l’on avait grandi nous avaient rendu visite à Lyon. Damon Albarn explique d’ailleurs ce choix unique et limité à 4500 tickets, « Deux années de suite, j’ai été merveilleusement accueilli ici pour mes projets parallèles. En particulier, l’an dernier pour une soirée consacrée à mon label, Honest Jons. L’endroit est magnifique, la cantine est une des meilleures du monde. Je voulais que les autres voient ça. » Belle promotion pour la compilation Midlife: a beginner’s guide to Blur dont le groupe a joué 16 des 23 titres et pour la capitale des Gaules et son théâtre antique, luxueux écrin pour une soirée exceptionnelle.
« la cantine est une des meilleures du monde » >> nous connaissons enfin la vraie raison de la venue de blur aux Nuits de Fourvière, merci à vous pour ce scoop :D