Voilà que Auerbach chasse sur les terres de McCartney… Tout fout le camp. Mis en scène par l’omnipotent plénipotentiaire Danger Mouse, Auerbach et Carney publient ici l’album le plus riche de l’histoire du groupe. Et peut-être le meilleur au final. Les Black Keys sont morts, vive les Black Keys. Comment prédire un tel disque quand on écoute les premiers disques d’Akron ? Les fans de la première heure vont hurler.
Si les choses débutent doucement avec le très Pink Floyd Weight of Love, Turn Blue s’entiche rapidement de la nouvelle recette de Janus Auerbach. Le son du Mississippi où Carney est un copain de beuverie de Steve Gorman des Black Crowes et la piste de danse où Auerbach fait danser Lana Del Rey. La Rey (…) se pâmera de plaisir sur l’évident hit Fever.
The Black Keys – Fever
Discographie
The Black KeysMême les morceaux qui pourraient raccrocher les amarres avec le passé du groupe (Year In Review, Its Up To You Now) se retrouvent bodybuildés pour sortir le soir.
The Black Keys – Turn Blue
Seul Gotta Get Away fait un clin d’oeil à l’ancienne version du groupe. Et encore. De plus, pour atteindre ce morceau, il faudra passer la perle de ce disque, In Our Prime : quand Ron Sexsmith rencontre Chris Robinson. Génie.