The Vacant Lots
Les Vacant Lots ont quelques atouts pour venir infester les soirées du mois de juillet.
Leur carnet d’adresses permet à ces types du Vermont d’attirer rapidement l’attention (Alan Vega est leur premier fan, Sonic Boom a produit ce disque, Dean Wareham fait son apparition et The Brian Jonestown Massacre les hébergent en tournée). Un membre de Suicide ne peut pas foncièrement se tromper.
Et à l’écoute du premier morceau, Mad Mary Jones, on se dit que le Vega a franchement eu raison de se mêler du cas de ces jeunes loups. La Mary de Robert Palmer se fait passer à la moulinette psychédélique et enterre ce bon Johnny.
The Vacant Lots – Mad Mary Jones
Et après ? Et bien pas grand chose. Ou du très convenu au regard de l’uppercut qu’est Mad Mary Jones.
On retrouve un concurrent sérieux aux Black Angels. Ce duo réussit l’exploit de faire autant de bruit que la pléthorique troupe d’Alex Maas. Mais aucune des autres chansons de Departure ne parvient à dépasser la cheville tatouée de Mad Mary Jones. Quel dommage.
On se fera tout de même plaisir sur les dix minutes de Make The Connection et sur le très lancinant Before The Evening’s Thru.
Un plaisir mesuré.
The Vacant Lots - Departure
- Mad Mary Jones
- Never Satisfied
- Tomorrow
- Paint This City
- Before The Evening’s Thru
- 6 AM
- Make The Connection
- Do Not Leave Me Now