Mikhael Paskalev
Mikhael Paskalev vient de Norvège où son premier album, What’s Life Without Losers a bien marché. Sa folk éclectique et électrique est une parfaite mise en bouche pour une soirée à la douceur enfin retrouvée. Bien sûr, il a chanté sa bombinette I spy mais pas en slip au grand désarroi d’une partie connaisseuse du public.
Photos © David Heang
Discographie
Franz FerdinandFranz Ferdinand
Quand rentrent en scène les Franz Ferdinand, deux évidences nous assaillent avant d’être promptement balayées par un set redoutable d’efficacité. D’abord des costumes assez hideux que n’aurait pas renié Donald Cardwell, un noir et blanc aux formes géométriques particulièrement désavantageuses. Ensuite la ressemblance étonnante entre le guitariste Nick McCarthy qui porte haut sa Gibson SG laiteuse et notre virevoltant premier ministre, Manuel Valls, mais quand même en plus fun et surtout meilleur sautillant guitariste. Une fois ces considérations esthétiques oubliées, le show fut une rapide conquête d’un public acquis à la cause du quatuor écossais. Les chansons sont énergiques et héroïques, et Alexander Kapranos est un redoutable monsieur loyal, menant la foule de son sourire ravageur et de sa Stratocaster incisive. Des vieux tubes (The Dark of the Matinée, Tell her tonight, Michael, Take me out, Darts of Pleasure, This fire, soit 6 titres du premier album de 2004 qui les a fait connaitre) au dernier album, Right Thoughts, Right Words, Right Action peut être plus dansant (Right Action, Evil Eye, Stand on the Horizon, Bullet, Love Illumination ou le slow Goodbye Lovers & Friends), les titres s’enchaînent diablement efficaces, les bras se lèvent et s’agitent pendant que le Brésil prend la raclée du siècle. Franz Ferdinand aime les Nuits de Fourviiiiiiiaiiiiire, ce mot qu’il fait tourner en bouche comme on goûte un grand cru et les lyonnais se souviennent encore de leur première venue en ouverture de PJ Harvey et de son guitariste foufou en 2004. Point de coussins volants encore ce soir là, mais c’est bien Alex, Nick, Robert et Paul qui volèrent la vedette, rappelant par moment les harmonies de Lennon et McCartney.
Photos © David Heang
Setlist
- The Dark of the Matinée
- No You Girls
- Right Action
- Do You Want To
- Tell Her Tonight
- Do You Want To
- Evil Eye
- The Fallen
- Walk Away
- Stand on the Horizon
- Can’t Stop Feeling
- Auf Achse
- Michael
- Bullet
- Take Me Out
- Love Illumination
- Ulysses
- Outsiders
Rappel
- Darts of Pleasure
- (not on setlist, requested on twitter)
- Goodbye Lovers & Friends
- This Fire