Moodoïd
Dès le début on ne sait même pas si on va aimer où détester (à la fin on n’en sait pas plus je vous rassure), les garçons veulent de la magie donne le ton d’un album aux mélodies savantes, aux arrangements venus d’ailleurs, aux paroles qui s’envolent mais aux cris qui restent. Tout sera comme ça à partir de maintenant, sons en fusions mélangés a des voix aux aigus faussement naïfs, approche jazz des chansons. L’album aurait été produit par les frères Bogdanov que ce serait pas surprenant.
Moodoïd – La Lune
Discographie
MoodoïdLe temps d’un Yes and you beatlesien (période bleue) on se croirait presque à l’abri de la pluie radioactive sous la corniche d’une pop-song inoffensive mais non, Bongo bongo club vous chope en pleine lévitation et vous déroute (si route il y avait) le long d’un jazz a la ringardise acide-assumée qui vous amène aux trépidations très musique du monde de Les chemins de traverse… il y aurait tant à dire et si peu de temps. C’est un monde de sensations de toute façon, abandonné au prisme des perceptions, Moodoïd évoque et invoque tout un tas de choses par sa musique, chacun y trouvera son compte ou trouvera qu’il n’y a rien à trouver.
Moodoïd – La Lune
Le Monde Möö c’est un endroit où les oiseaux rampent sur le ciel et où les lacs flottent mais à l’envers si vous voyez ce que je veux dire. Trip pop acide matiné de Jazz fusion et de bien d’autre choses par forcément identifiables, l’album s’écoute en faisant le poirier tourné vers la Mecque dans le sens inverse des aiguilles d’une montre… c’est terriblement inventif, passablement brillant, pas forcément à mettre entre toutes les mains tant cette musique là semble ignorer toute convention et finalement toute logique. Enfin la logique c’est un truc de grande personne, Moodoïd c’est l’affaire de grands enfants virtuose ou de tout petits adultes, c’est au choix. De toute façon ils l’ont dit : « la lune n’appartient à personne ».
Moodoïd - Le Monde Möö