Ryan Adams
Ryan Adams est l’antithèse de Noel Gallagher. Alors que le frère ainé des Gallagher va bientôt publier la réédition de What’s The Story Morning avec un inédit et demi au compteur, Adams publie son quinzième album en moins de 16 ans. Si Noel Gallagher met une plombe pour publier une chanson, Adams lui n’a honte de rien et publie tout ce qui lui passe par la tête. A ses risques et périls. Enfin surtout à nos risques et à notre funeste péril car le type nous a fait avaler quelques couleuvres à la fin des années 2000.
Ryan Adams – Gimme Something Good
Enregistré aux studios Pax Am de Los Angeles et produit par Ryan Adams en personne, Ryan Adams s’avère un plaisir coupable d’enfer. Oublions les heures douces et délicates de Ashes & Fire. Oublions les heures sacrées de Gold…
Inspiré par les Smiths (!!!) et le Velvet Underground (???) selon les dires de l’intéressé, ce disque est une ode à l’Amérique des années 80. Regardant du coté de Springsteen et de Tom Petty, Adams déroule onze chansons qui nous projettent dans la banlieue d’une ville anonyme de la côte Est au volant d’une Ford Mustang de 1982.
Les refrains bodybuildés de Tired of Giving Up et de Feels Like Fire devraient faire des ravages dans tous les bowlings du New Jersey et les discothèques de Caroline du Nord. Am I Safe devrait faire tomber tous les apôtres du bon goût. Pas fan d’Oasis pour rien le garçon…
Au final, ce disque a un seul défaut. Il s’appelle Lost in the Dream de The War On Drugs.
- Gimme Something Good
- Kim
- Trouble
- Am I Safe
- My Wrecking Ball
- Stay With me
- Shadows
- Feels Like Fire
- I Just Might
- Tired of Giving Up
- Let Go