Peaking Lights
Aaron Coyes et Indra Dunis sont donc les deux responsables de Peaking Lights et sont aussi responsables l’un de l’autre à la ville puisqu’ils forment un couple en dehors de la scène. On imagine le stress à la maison quand arrive une nouvelle chronique…
Et que recherche Peaking Lights? « L’identité même de Peaking Lights a toujours été basé sur l’idée d’une ‘Fucked Modern Pop’, mais nous cherchons toujours à définir exactement de quoi il s’agit. » dixit Aaron Coyes. Voilà qui va nous aider…
Disons que Madame écrit des pop songs pouvant être diablement efficaces et que Monsieur les passent à la moulinette dub-acid house. Pas simple…
Mais les Peaking Lights semblent quand même passer un cap avec ce Cosmic Logic. Le niveau est en hausse par rapport au dernier disque en date (Lucifer publié en 2012). Oui car avant, les deux n’intéressaient pas grand monde. Et à juste raison.
Peaking Lights – Breakdown
Les choses commencent très fort avec le très entêtant candide Infinite Trips. En prélude d’un concert des Stone Roses, ce morceau est parfait.
Mais les choses se compliquent rapidement. Car Aaron Coyes et Matt Thornley (DFA, LCD Soundsytem) décident de jouer les gros bras de la production: Telephone Call y perd beaucoup.
Les compositions de Dunis sont de bonne tenue mais sont complétement parasitées par le délire des deux types cités plus haut. On respire de nouveau avec des morceaux comme Bad with The Good et Tell Me Your Song.
En gros, tant que les deux ne s’en mêlent pas, c’est diablement sympathique.
On conseillera donc à la dame de calmer les deux zigotos pour le prochain disque. Et surtout on se demande comment elle a fait pour les supporter en studio avec le concours de celui qui a l’idée la plus « Fucked Modern Pop ».
Peaking Lights - Cosmic Logic