On avait peur d’avoir perdu Joseph d’Anvers le nivernais. il revient avec Les matins blancs, un quatrième album autoproduit, soutenu par les fans. Et il s’adjoint les mots de Dominique A le provinois, de Christophe Miossec le brestois et de Lescop le castelroussin.
Les matins blancs n’est pas un des titres des 14 chansons que contient le disque et à sa découverte je n’ai pu m’empêcher de penser à cette phrase de Cesare Pavese, « Il est beau d’aller se coucher, parce qu’on se réveille. C’est le moyen le plus rapide d’arriver au matin. » Et à l’écoute du disque, on envie ces nuits pour dénuder ces matins blêmes.
Petite est le premier extrait de cet album à paraître le 9 février dans les frimas de l’hiver. A la fois mélancolique et déterminé, ce titre offre une pluie de cordes mais sans eau, concoctée et arrangée par Jean François Assy (Alain Bashung) sur la batterie métronome de Phillipe Entressangle et la guitare acérée de François Poggio avec un refrain qui s’insinue ad libitum dans notre tête :
« cette belle jeunesse ne durera pas, cette belle jeunesse te file entre les doigts, cette belle jeunesse embrasse-là. »
Joseph d’Anvers – Petite