Emily Jane White
Pourquoi cette tournée européenne ?
Emily Jane White : Pour promouvoir mon album Blood/Lines. Je vais jouer dans des endroits que je n’ai pas visité depuis longtemps.
Discographie
Emily Jane WhiteÇa te fait quelque chose de jouer en France ?
Emily Jane White : Absolument, le public français est merveilleux. C’est toujours un grand plaisir pour moi de jouer en France. Je pense que le public français est le public le plus en phase avec mon travail. C’est un public très respectueux. J’ai vraiment eu beaucoup de chance de venir jouer chez vous.
Tu as des projets pour 2015 ?
Emily Jane White : Oui, on a enregistré un album l’année dernière. Je suis assez excitée à l’idée de le finir et de le publier.
Comment as-tu rencontré l’équipe du label français Talitres ?
Emily Jane White : Talitres m’a trouvé en 2008 lors de la sortie de mon premier album Dark Undercoat. Sean, du label Talitres, a entendu une chanson diffusée par Bernard Lenoir dans son émission sur France Inter. Il m’a tout de suite contactée.
Emily Jane White – Dark Undercoat
Tu as pris la décision de devenir chanteuse à quel moment de ta vie ?
Emily Jane White : Je fais de la musique depuis que j’ai quinze ans, c’est une vraie philosophie de vie.
J’ai commencé à jouer du piano à l’âge de cinq ans mais c’est devenu une bulle d’oxygène quand je suis devenue adolescente. Ça a littéralement sauvé ma vie et ça m’a aidé à traverser des moments très difficiles. J’ai fait une classe d’art quand j’étais au lycée et lors de la dernière année on nous a octroyé 200 heures pour réaliser un projet.
Le sujet était libre mais la seule exigence était de consacrer 200 heures à ce projet et d’en faire une présentation à la fin de l’année. J’ai choisi le piano, le chant et l’écriture de chansons. A la fin de l’année j’ai donc joué quelques standards de jazz comme « Am I Blue » et « All of Me« , la version de Patsy Cline de « Walking After Midnight » et une de mes chansons. C’était un de mes premiers vrais concerts en tant que chanteuse solo. J’avais joué dans de nombreux projets « théâtre » quand j’étais enfant mais je chantais dans des chorales.
J’ai toujours voulu écrire des chansons et j’ai commencé à en écrire vers l’âge de 17 ou 18 ans.
Avant je ne faisais que des reprises. Après le lycée, je suis allée à l’Université de Californie à Santa Cruz et j’ai eu la chance de rencontrer une communauté florissante de musiciens et d’artistes qui défrichent tous les types de musique. Ce fut une belle et incroyable expérience pour rencontrer tous les genres de musiciens. Ces années font partie des moments les plus inspirants et émouvants de ma vie !
Comment juges-tu ton album Blood/Lines au jour d’aujourd’hui ?
Emily Jane White : Je suis contente de l’avoir fait quand je l’ai fait. Je voulais explorer des sons plus électroniques et «synthétiques», je voulais aborder une partie plus sombre et plus électrique de mon écriture. Avant ma musique était basée sur mes racines. J’ai exprimé ces intentions dans l’écriture, dans l’utilisation des instruments.
Mon nouveau disque est plus orienté vers ma voix et j’utilise plus cette dernière.
J’ai enregistré beaucoup de chœurs et des personnes qui hurlent ensemble.
Je suis reconnaissante de pouvoir enregistrer ma musique tout en évoluant. Il faut écrire et enregistrer la musique que tu as dans le cœur car elle change à chaque moment.
Top 10
01) Le meilleur album de 2014 ?
Emily Jane White : Une question difficile… J’aime beaucoup Trop Bright de Parfum Genius.
02) Le pire album de 2014 ?
Emily Jane White : Si je n’aime pas quelque chose je l’oublie.
03) Le producteur de tes rêves ?
Emily Jane White : J’aimerais bien travailler avec Mark Ellis (Flood) ou Rick Rubin.
04) La meilleure salle pour jouer un concert ?
Emily Jane White : Le Bimbo’s 365 Club à San Francisco. C’est une vieille salle à San Francisco avec de vieux fauteuils et un son excellent. Sinon j’ai fait un super concert à L’Alhambra lors de mon retour à Paris en 2010.
05) La meilleure salle pour voir un concert ?
Emily Jane White : Le Great American Music Hall à San Francisco.
06) Ta B.O préférée ?
Emily Jane White : La Leçon de piano de Michael Nyman.
07) Los Angeles ou San Francisco ?
Emily Jane White : J’aime les deux pour différentes raisons.
08) Le premier disque que tu as acheté ?
Emily Jane White : Spellbound de Paula Abdul.
09) Ton artiste français préféré ?
Emily Jane White : Edith Piaf.
10) Le refrain ultime ?
Emily Jane White : Ceux des chants grégoriens.
Emily Jane White - Blood/Line
Superbe artiste !
… Et joli article ;)