Django Django – Born Under Saturn

Inévitablement, on fera le rapprochement de ces dernières avec celles de Steve Mason et de son Beta Band. Autant ce dernier n’a jamais réussi à entrer dans le top 10, autant les Django Django ont réussi à se créer une autoroute avec plus ou moins la même formule : à savoir une pop acidulée mâtinée de touches électro qui va faire des ravages dans les festivals de cet été.

On prend les mêmes et on recommence. Mais en mieux.
David Maclean, Vincent Neff, Jimmy Dixon et Tommy Grace claquent sur la table un sacré disque et n’hésitent pas, en plus, à allonger la sauce. En effet, dès le début du disque, Giant et ses 6 minutes montrent que le groupe n’est absolument pas tétanisé à l’idée de faire un deuxième disque.
Django Django est toujours aussi jovial et inventif (la ligne de basse bandante de Found You, les boucles du single de First Light) et distille sa bonne humeur.

Django Django – Reflections

Enregistré entre Londres et Oxford, Born Under Saturn n’a peut-être qu’un seul défaut : sa durée. MacLean voit les choses en grand : il n’a pas hésité à produire quasiment une heure de musique et, au fil des morceaux, le risque de lassitude augmente. Tout le monde n’a pas les moyens de Bernard Summer. Résultats des courses, on s’essouffle.(Vibrations)

Django Django – First Light

Il faut pourtant tenir le choc car la seconde moitié du disque est la plus passionnante. Les choses basculent avec Shot Down : le groupe s’éclipse derrière Saturne et laisse la dépression le gagner (Break The Glass).
Alors, pour une fois que des types sympathiques peuvent gagner le jackpot avec un disque, on ne va pas bouder son plaisir. Cela nous changera de ces cornichons de Franz Ferdinand…

Born Under Saturn sera publié le 04 mai 2015 (Because).
Django Django seront en concert le 30 mai au festival We Love Green.