Règle numéro 1: ce type ose tout surtout quand il s’agit de mauvais goût.
Deuxième disque solo du chanteur le plus sexy de Las Vegas, The Desire Effect a au moins un mérite par rapport à son prédécesseur : il se passe quelque chose.
The Desired Effect ou le meilleur plaisir coupable de 2015. Bon Dieu qu’est-ce que ce machin ?
Déjà les titres. Can’t deny my love, Never get you right… A coté, les titres d’un disque solo de Brett Anderson passent pour un enchaînement de paillardes moldaves. Entouré d’une armée de vieux soudards marqués par les 80’s (dont Neil Tennant des Pet Shop Boys) et entrainé par Ariel Rechtshaid (Haim, Vampire Weekend), Brandon Flowers laisse libre cours à son amour pour les années 80 et la crème Chantilly. Le pire dans tout cela ? Et bien c’est que ça fonctionne.
Évidemment on ira directement se jeter dans le piège tendu par I Can Change (et manger du Bronski Beat) et on passera un délicieux moment avec Never Get You Right). Disque complétement régressif, The Desired Effect se suffit qu’à lui même et n’apporte pas d’eau au moulin. On privilégiera donc une écoute au casque pour ne pas contaminer les oreilles les plus chastes.
Ah si ce garçon pouvait avoir de bonnes influences…
Brandon Flowers – Lonely Town
Brandon Flowers - The Desire Effect
- Dreams come true
- Can't deny my love
- I can change
- Still want you
- Between me and you
- Lonely town
- Diggin' up the heart
- Never get you right
- Untangled love
- The way it's always been