La Luz
Après quelques écoutes de Weirdo Shrine, nous résumerons cette chronique et surtout notre état d’esprit: La Luz la loose.
Les choses avaient pourtant bien commencé avec ces filles de Seattle. Le premier disque It’s Alive était un clin d’œil futé aux Ramones et la guitariste Shana Cleveland partageait la même coup de cheveux que Tonton Joey.
Nous étions donc en droit de nous attendre à quelque chose de correct avec le toujours très difficile deuxième album. Pour être difficile, il est difficile… à écouter. Pensant bien faire, le label Sub Pop a sûrement sorti son chéquier et a récupéré Ty Segall en guise de producteur. Il avait un peu de temps libre ces dernières semaines car il n’a écrit que 3433 chansons au mois de mars et n’a publié que 123 disques au mois d’avril.
Et ce qui devait arriver arriva: Ty Segall a phagocyté l’esprit plus que sympathique de ce groupe et les fait jouer du Ty Segall. Alors écouter du Ty Segall avec des couettes est une chose, s’ennuyer avec du Ty Segall avec des couettes en est une autre. Car Weirdo Shrine ne décolle pas du tout et pourrait s’arrêter dès la première chanson qui porte un nom de circonstance : Sleep Till They Die.
Les riffs sauvent un peu l’affaire (You Disappear, I Can’t Speak) et il faut attendre le dernier morceau pour voir un tant soit peu de lumière.
Au suivant…
La Luz – Don’t Wanna Be Anywhere
- Sleep Till They Die
- You Disappear
- With Davey
- Don't Wanna Be Anywhere
- I Can't Speak
- Hey Papi
- I Wanna Be Alone (With You)
- I'll Be True
- Black Hole
- Weirdo Shrine
- Oranges
- True Love Knows
Weirdo Shrine de La Luz sortira le 07 août 2015 via Hardy Art / Sub Pop.