Après le départ de l’amiral Chris Urbanowicz, la croisière ne s’amuse plus. Tom Smith tente donc de trouver des subterfuges en mettant la poussière sous le tapis et en invitant Rachel Goswell des très compliqués Slowdive à venir pousser la chansonnette.
Le résultat est surprenant.
C’était sympathique les Editors en 2005. L’Angleterre tenait sa réponse à Interpol et pouvait se trémousser sur All Sparks ou Munich.
En 2015, l’Angleterre tient une bonne cuite et est à la peine pour danser sur les singles des Editors.
Ne reculant devant rien, Tom Smith et les deux pénibles de service (Justin Lockey et Elliott Williams) vont là où même le Surmoi de Bono s’est refusé à s’aventurer.
Non parce que pondre un morceau du calibre d’Our Love… Il faut oser faire dépenser de l’argent à son label pour l’enregistrer.
Editors – Marching Orders
Discographie
EditorsLe seul point positif dans cette affaire? Le mix d’Alan Moulder qui sauve les meubles. Sans ce sorcier du son, les Editors ne pourraient pas mettre en musique toutes leurs mauvaises idées.
In Dream possède donc dix morceaux qui nous emmènent dans une boîte de nuit du Lot et Garonne (Our Love) ou dans une soirée gothique pour jeunes gens en mal de sensations (The Law).
Pillant sans vergogne la démarche des Damned, les Editors se prennent pour des divas d’opéra et des seigneurs au grand cœur. Personne n’y croit évidemment.
Reste les fans qui sont les plus à plaindre dans ce genre de scénario. Les plus courageux d’entre eux iront jusqu’au dernier morceau (Marching Orders) et assisteront à la rencontre de Queen et de Van Halen. Les bienheureux…
Editors – Life is a fear
In Dream des Editors sera publié le 02 octobre 2015 (Play It Again Sam/PIAS)
- No Harm
- Ocean of Night
- Forgiveness
- Salvation
- Life Is a Fear
- The Law
- Our Love
- All the Kings
- At All Costs
- Marching Orders
Avez-vous vraiment pris le temps d’écouter l’album ?
Critiquer c’est facile surtout quand on fait avance rapide…
Cet album est un revival des années 80 et 90 avec le son et le mixage d’aujourd’hui…
J’attends avec impatience de les voir en concert Mardi à Londres pour vivre une nouvelle expérience ! C’est clairement un album de scène et vous n’êtes même pas capable de le voir (ou de l’entendre)
C’est sur que The Back room et An End Has A Start resteront des références, que le virage électro/pop/experimental assumé pris depuis In This Light and This Evening, ne peut plaire à tout le monde mais un groupe a besoin de réinventer continuellement pour avancer et toucher un plus large public…
Vous n’avez qu’à écouter la « Phase Two » avec les versions alternatives de No Harm, Forgiveness ou Our Love…
Sur ce…
Cher Max, votre avis compte comme celui de Louis.
Bonjour chez vous.
G.