Shit Robot
DFA Records, après avoir été le plus hype des labels au début des années 2000, poursuit son bonhomme de chemin dans l’exploration de la « dance music » dans ce qu’elle a de plus noble. Le dernier maxi de Shit Robot alias Marcus Lambkin , dublinois, exilé quelque temps à New-York et ayant posé ses valises dans la campagne allemande près de Stuttgart est tout à fait représentatif de ce qui se fait de mieux pour le label de James Murphy (« Mr Losing My Edge »…). Le son est un peu cheap et rugueux façon premiers disques du label Trax Records ou D.J. International Records.
Shit Robot revendique de multiples influences qui font le grand écart entre minimalisme teuton et disco new-yorkais en passant par l’axe Detroit-Chicago. Le « Main Mix » débordant de pianos et de vieux synthés analogiques est un formidable hommage à toute cette house du début des 90’S. La version de Todd Terje elle est plus tournée vers le baléaric tel qu’il se pratique à l’heure actuelle comme chez Lindstrom par exemple, tout en longueur et soutenu par de petits accords de TB 303. Le Serge Santiago Mix quant à lui poursuit encore une fois, c’est une habitude chez ce monsieur, la veine d’une italo-disco sombre et joyeuse à la fois.
Discographie
Shit RobotShit Robot – Simple Things Work It Out
Très bon ce titre, la première partie moins disco pourrait presque faire aussi penser à du Green Velvet. Bonne découverte.