Quand on vous dit qu’il y a Pauline Drand et les autres. Après avoir publié un EP, le folkeux (ou la folkeuse) moyen aurait rapidement publié un album. Pas Pauline Drand !
Elle a publié un double EP, a adapté Nick Drake en français et sortira son premier album après avoir chanté Karen Dalton.
Référence absolue des chanteuses folk des années 60, Karen Dalton est la voisine de chambrée de Michael Head sur le label français Megaphone. En effet, les gens de Megaphone ont publié le plus beau secret des années 90 (Michael Head – The Magical World Of The Strands) et une bonne partie des enregistrements de Karen Dalton.
Mais comment Pauline Drand est-elle venue à la mère Dalton ?
« C’est Pierre Lemarchand qui m’a fait découvrir les poèmes de Karen Dalton. Ils m’ont parlé tout de suite. Il m’a semblé que les préoccupations d’une chanteuse et guitariste à New York dans les années 60 n’étaient pas si éloignées de ce que je pouvais ressentir aujourd’hui. »
Se souvenir de Karen Dalton – conférence de Pierre Lemarchand (PART 1)
Pauline Drand s’est donc attaquée à l’impossible et l’a dépassé. <strong>I See Beauty est composé de quatre titres qui sont d’une simplicité exemplaire et d’une beauté absolue. Comme Jackson C. Frank, Pauline Drand possède la force d’un groupe alors qu’elle ne possède qu’une guitare. Quant à son écriture, elle est devenue d’une précision redoutable.
Les quatre titres apparaissent dans l’ordre où ils ont été composés et enregistrés, avec des instruments et des micros d’époque.
Pauline Drand – I See Beauty
I See BeautyPauline Drand sera disponible le 14 mai 2016 sur son Bandcamp via le label Lofo.
Pauline Drand sera en concert à l’Olympic Café le 15 mai 2016 et au festival Les Belles Journées 2016.
Le livre Le souvenir des montagnes de Pierre Lemarchand est disponible depuis le mois de mars aux éditions Camion Blanc.
Crédit Photo : Jérôme Sevrette.
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