Donc vers 21h, on commence à faire la queue pour entrer et il y a beaucoup d’attente (presque 1h), ce qui nous fait louper The Kills qu’on entend depuis l’extérieur.
A l’entrée, je suis agréablement surprise par une déco toute simple mais qui fait son petit effet, de grandes fleurs en papiers qui seront éclairées en rouge à la tombée de la nuit. Il y quelques stands de restauration, des caisses pour le Cashless et toujours de longues files d’attente, visiblement l’attente va faire partie de notre weekend !
The Libertines
On se dirige directement vers la scène pour « The Libertines », le groupe arrive autour de 21h30 et son leader Pete Doherty semble bien calme pour démarrer le set. Dès le début, je n’accroche pas vraiment, le son est trop fort et mal réglé, ça chante faux, ça joue complètement à côté. Le public n’est pas réceptif non plus, sûrement le fait que le groupe donne l’impression de ne pas nous voir…
Au milieu du set, Pete Doherty entame le début de la Marseillaise dans un français plus qu’approximatif, c’est limite pathétique vu son état qui s’est bien dégradé depuis le début, mais ça me fait sourire quand même qu’il fasse un hommage de la sorte suite aux tragiques événements de la veille.
La nuit tombe doucement et donne un coup de boost au show, c’est bien plus rock et plus juste, le titre bien connu « Can’t stop me now » fait enfin bouger le monde, les 20 dernières minutes ont été bien plus correctes ! Je passe malgré tout un bon moment, sûrement parce que je suis assez captivée par ce genre de personnage complètement torturé et je m’en foutiste ! Ils ont bien compris que le public était principalement là pour le groupe suivant en envoyant plusieurs fois durant le set le fameux « Smack my bitch up »
The Prodigy
23h30 La scène de The Prodigy se met en place, on sent que ça va barder avant même l’arrivée de ce groupe culte ! Les Britanniques, pionniers de la musique électronique depuis plus de 25 ans vont nous livrer ce soir un show mémorable ! Et ça sera la seule date en France cet été.
La foule s’est massée devant la scène pour ne pas louper ce moment, la soirée n’est pourtant pas sold out, les fans sont là !
Dès les premières minutes, ils donnent le ton et tout le monde suit. J’ai peu de mots pour décrire cette sensation, j’ai rarement pris un tel pied en live. C’était tout simplement parfait du début à la fin !
Les vieux morceaux « Firestarter », « Breathe » et « Voodoo people » (pour ne citer que ceux là) fonctionnent carrément bien, ils n’ont pas pris une ride, ça jump de la scène à la régie faisant flotter un nuage de poussière. On a dansé à n’en plus pouvoir !
Rien à dire sur le reste du set, ça passe de sons drum à des sons plus dub, ça envoie du hard core, du punk, du rock, tout y passe.
La fin du set approche, les premières notes de l’intemporel « Smack my bitch up » commencent à résonner… à la demande du groupe, le public doit s’asseoir, pas si évident vu comment le public est chaud bouillant, mais bon ça se baisse doucement… et là ! BOUM ! Une grosse basse, tout le monde se relève pour jumper encore et encore !
Trois morceaux en rappel pour conclure cet incroyable show dont « Out of space » pour finir de nous gifler !
A l’heure où j’écris, je m’en remets toujours pas tellement c’était orgasmique ! Je ne les avais jamais vu, j’ai été plus qu’impressionnée par la qualité du live, du light show et de l’énergie envoyée au public, 1h30 c’était presque frustrant, le temps s’est arrêté ! Si je pouvais, j’y retournerais sur le champ, c’était vraiment MONUMENTAL !