Coincé entre les sorties du The Divine Comedy et du Teenage Fanclub, le premier album de Michael Collins alias Drugdealer est complètement passé à la trappe. Or The End of Comedy, le premier disque du tôlier de Salvia Plath tient carrément la comparaison.
Enregistré entre Montréal, la maison de Marc Demarco et Los Angeles, The End of Comedy recèle d’excellentes choses et arrive à faire plaisir à un grand nombre de personnes de goût.
It’s Only Raining Right Where You’re Standing rendra dingues les fans de Sgt. Pepper’s de qui on sait et les cassures de Suddenly raviront les dévots des Pale Fountains.
Cette petite boite de Pandore a été inspirée, selon les mots de Drugdealer, par la philosophie de Jean Baudrillard, les westerns spaghettis de Sergio Leone et les voyages de Collins. Lors de ces derniers, Collins a pris quelques micros avec lui et a trouvé le temps d’enregistrer des titres avec Ariel Pink (Easy to Forget), Danny James (My Life) et Natalie Mering des Weyes Blood.
Drugdealer – Suddenly feat. Weyes Blood
On ne se lasse pas donc ce disque qui se fiche des frontières et du bon sens. Du début à la fin, The End of Comedy nous fait voyager dans un monde totalement absurde et jouissif.
Drugdealer - The End of Comedy
The End of Comedy de Drugdealer est disponible depuis le 09 septembre 2016 via Weird World.
- Far Rock Away Theme
- The Real World (ft. Sheer Agony)
- Suddenly (ft. Weyes Blood)
- Easy To Forget (ft. Ariel Pink)
- Were You Saying Something?
- Theme For Alessandro
- It’s Only Raining Right Where You’re Standing
- The End Of Comedy (ft. Weyes Blood)
- Sea Of Nothing
- My Life (feat. Danny James)
- Comedy Outro