Dès le début du concert, Mickaël Furnon discute avec le public. Il se trouve qu’il a fait une semaine de pause et qu’il a du mal à se remettre dans le bain : ce sera un concert de retour de vacances. Puis après avoir annoncé que le Stade de France était pour les loosers, et qu’il a préféré jouer ici, à l’Alhambra, il démarre avec sa chanson sur Sarkozy : “Playmobil”, qu’il enchaîne avec “1988”. Allons bon, ce concert sera-t-il essentiellement composé de chansons de La Grande Evasion ? La suivante, “Matador”, me rassure, mais uniquement pour quelques mesures : il nous l’avait annoncée style country, au final la version live est plus saccadée, moins mélodique que la version album.
Toute la suite du concert sera dédiée au nouvel album. Cécile assure les chœurs et joue différents instruments : le synthé sur “La fille du cannibale”, de la guimbarde sur “Yula (ma fiancée galactique)”, du mélodica et même de la scie musicale… Après l’homme qui prenait sa femme pour une plante, elle demande le silence d’un coup et entonne « N’aies pas peur, laisse-toi regarder par le christ, car il t’aime » – ce qui déclenche les rires du public – avant d’enchaîner sur “Personne n’est parfait”. Sa comptine sur l’escargot est une intro plus évidente au single “Méfie-toi l’escargot”.
Mickey, quant à lui, parle beaucoup ; il nous raconte l’histoire de “Yula(ma fiancée galactique)” : « c’est une histoire bizarre, comme on dit chez nous c’est pas du Bénabar ». Il explique aussi d’où vient le chat empaillé sur la batterie : « on l’a écrasé avec le camion… il est mimi, hein, mais il est mort », le public se met à rire. La salle a l’air d’apprécier le concert par ailleurs, elle applaudit à tout rompre, mais pour je ne sais quelle raison, elle ne danse pas, même quand Mickey les y convie sur “Montluçon”. Le public semble hésiter à se lâcher.
Pour le rappel, le public commence à se chauffer et réclame plusieurs chansons. « J’en fais toujours une que personne n’a demandée » annonce Mickey ; ce soir, ce sera “Le goût du citron”, tirée de son premier album, suivie de “Les lumières de la plaine”. La salle souffle un peu quand il commence “Respire” et ne cache pas sa joie aux premières notes de “Johnny Rep”. Mickey reviendra pour un deuxième rappel au cours duquel il nous annonce les guests de son prochain concert parisien en mars : Didier Barbelivien et Michel Sardou, entre autres… A croire qu’il se lance en stand-up comédie pour sa prochaine carrière solo.
Il finira son concert avec le titre prêté à Indochine, « j’aime la leur reprendre à la fin de mes concerts ». Mais là encore, alors que tout le monde connaît “J’ai demandé à la lune”, la salle murmure à peine les paroles. Pour ma part, j’aurai aimé plus de chansons issues de ses derniers albums, une en particulier : “Mimoun, fils de Harki”.
- Playmobil - miCkey 3d
- 1988 - miCkey 3d
- Matador - miCkey 3d
- Je m’appelle Joseph - miCkey 3d
- L’homme qui prenait sa femme pour une plante - miCkey 3d
- Personne n’est parfait - miCkey 3d
- La fille du Cannibale - miCkey 3d
- Yula (ma fiancée Galactique) - miCkey 3d
- Paris T’es Belle - miCkey 3d
- La footballeuse de Sherbrooke - miCkey 3d
- Montluçon - miCkey 3d
- Chanson du bonheur qui fait peur - miCkey 3d
- Méfie-toi l’escargot - miCkey 3d
- Le goût du citron - miCkey 3d
- Les lumières dans la plaine - miCkey 3d
- Respire - miCkey 3d
- Johnny Rep - miCkey 3d
- Le tube de l’été - miCkey 3d
- J’ai demandé à la lune - miCkey 3d
Pour les avoir vu cet été aux Indétendances (Hôtel de Ville à Paris), j’ai trouvé l’ensemble plutôt accrocheur et rythmé. Les nouvelles chansons sont dans la continuité, et toujours sympathiques. Cécile Hercule en première partie est une vraie bonne surprise.. Bref, je n’ai rien de mal à en dire! :)