Ils sont programmés à 21h, mais dès 18h30, avant même l’ouverture de la terrasse de la salle, une ribambelle de fidèles attend devant les grilles. Je ne savais pas le trio d’anglais si prisé, mais ils ont visiblement une fanbase bien solide dans la capitale.
Ça se confirme dès l’instant où ils entrent sur scène : grands cris et euphorie, le public est ravi. Comme à son habitude, le trio s’accompagne de musiciens supplémentaires, au clavier et à la guitare.
White Lies – Morning in L.A
Une foule en folie
La setlist des White Lies se compose majoritairement d’extrait de Friends, mais pioche aussi dans leur premier opus, ainsi que dans le plus récent Big TV, au plus grand bonheur des fans, visiblement. Leur second album, Ritual, est quant-à-lui un peu délaissé, mais il est vrai qu’avec maintenant autant d’albums et de titres phares à leur actif, on ne leur en voudra pas de devoir faire des choix.
Ils démarrent fort, balançant dès le début deux de leurs principaux singles, à savoir To Lose My Life et There Goes Our Love Again, nous propulsant à vitesse grand V dans leur univers mêlant puissance rock et sonorités new wave à la perfection.
Discographie
White LiesPetite séquence émotion également lorsqu’ils nous disent à quel point ils sont heureux d’être à Paris, et qu’ils nous font l’honneur d’embrayer sur The Price of Love, une chanson qui leur tient apparemment beaucoup à coeur et qu’ils n’ont pas joué en live depuis 8 ans.
White Lies – The Price of Love
Il faut dire que le groupe a cette capacité à faire une musique assez froide, aux accents cold wave des cavernes, tout en jouant sur scène un rock entraînant presque solaire, à la manière d’un boy’s band californien. Le paradoxe est assez agréable, et se ressent notamment sur les chansons du nouvel album, comme Hold Back Your Love ou Morning in L.A (en parlant de Californie !) d’ailleurs toutes très bien reçues par le public.
Le concert se déroule d’une traite, pas le temps de digérer les informations qu’ils nous envoient : on prend le son et la lumière en pleine face, et on suit sans réfléchir la détermination imparable du groupe, et le chant toujours impeccable d’Harry McVeigh.
On m’avait dit que les White Lies étaient des bêtes de scène, et bien on ne m’avait pas menti. Ils mitraillent façon machine à tubes, sauf qu’ils ne font pas de la musique en plastique, et qu’on sent que ça vient de leurs tripes.
White Lies - Friends
Photos © Laurent Besson – Caribou-Photo – Reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur