Signés chez Heavenly Records, les TOY ne manquent pas d’arguments pour séduire. Mais la silhouette de leur leader Tom Dougall et son regard de cintré effraient la ménagère de moins de 30 ans. Les TOY sont donc confinés dans un costume trop étroit pour leurs belles chansons. Il y a de quoi pester. Surtout que Dougall a été à bonne école et vient d’une famille de musiciens…
Dans la famille Dougall, je demande la grande sœur : voici Rose Elinor Dougall, ex Pipettes et proche de Mark Ronson. Je souhaiterais aussi avoir le père : voici Alastair, pilier de la scène musicale de Brighton. Et le fils ? Voici Tom qui a fondé le groupe TOY et qui prie tous les soirs en récitant les versets de Psychocandy ! Avec Clear Shot, Dougall adoucit le propos mais arrive à maintenir son cap.
Les TOY tiennent donc un tube avec I’m Still beleiving. En ces heures de revival « shoegaze », écouter ce titre est une petite bénédiction. Et si tout n’était pas fini ? La production de David Wrench adoucit les mœurs et permet aux TOY des envolées pop d’excellente facture (Dream Orchestrator).
SK* a rencontré le guitariste Dominic O’Dair et le batteur Charlie Salvidge !
Toy and Us
Comment avez-vous rencontre David Wrench ?
Dominic O’Dair : Nous l’avons rencontré grâce à Heavenly, notre label et Jeff Barrett, le boss de ce label. Il nous a soumis l’idée de travailler avec David. Nous avons écouté ce qu’il avait fait auparavant et cela nous a intéressé de travailler avec lui. Nous nous sommes rencontrés et nous avons décidé de travailler ensemble.
Discographie
TOYEt Chris Coady ?
Dominic O’Dair : Hum c’est encore grâce à Jeff Barrett, qui nous a présenté plusieurs personnes parmi lesquelles on a choisi, comme pour David Wrench. On a recruté plusieurs personnes pour les différentes étapes l’enregistrement. C’était assez différent de ce que nous avions fait jusqu’alors. Pour Chris Coady, il a vraiment compris d’où on venait, alors qu’on ne se connaissait pas… Enfin, Johnny si, puisqu’il était allé à Los Angeles. Mais avant ça, on ne communiquait que par e-mail. Il était très, très attentif à toutes nos suggestions ou demandes. Il a bien perçu d’où on venait, comment on voulait que les choses soient. C’est une chouette relation.
Il avait accès aux studios Sunset Sounds à Los Angels, où il y a plein de matériel intéressant, des trucs analogiques, des échos, qu’on voulait spécifiquement, et il a fait le nécessaire. Ça a bien marché.
Quelle est l’histoire de I’m still believing ?
Dominic O’Dair : il faudrait voir ça avec Thomas, c’est lui qui a écrit la majorité des paroles.
Charlie Salvidge : j’ai bien une idée de quoi ça parle, mais c’est quelque chose qui lui appartient, c’est à lui de répondre à cette question.
Toy – I’m Still Believing
Et le titre de l’album Clear Shot ?
Dominic O’Dair : Ça sonnait juste, c’est allé assez vite mais on est passés par pas mal de changements dans nos vies. La sortie de l’album nous a semblé tomber pile au bon moment par rapport à tout ça.
Clear Shot
Comment s’est passé l’enregistrement ?
Dominic O’Dair : C’était amusant. On était en résidence dans un studio. On s’est beaucoup amusés. Quand la journée de travail était finie, on restait et on profitait du matériel. On a fait pas mal d’expérimentations. On n’était pas pressés de rentrer à la maison.
Charlie Salvidge : Il y avait du super matériel de la BBC, des orgues, etc…
Dominic O’Dair : Le propriétaire du studio cuisinait des plats délicieux, tous les soirs.
Combien de temps ça a pris ?
Dominic O’Dair : 12 jours.
D’où vient la photographie que vous avez utilisée pour la pochette de Clear Shot ?
Dominic O’Dair : On a simplement fait une séance photo avec Steve Gullick, avec qui on avait déjà travaillé plus tôt, lors du premier album. Il avait fait des photos avec plein de gens et de groupes, et on simplement choisi celle-ci, qui collait bien avec le disque. On voulait une image simple, propre, pas trop sophistiquée.
Et cette couleur rose ?
Dominic O’Dair : Il n’y a pas de raisons spéciales. On s’est juste amusés à essayer plusieurs couleurs, comme un bleu pâle aussi. C’est une couleur assez inhabituelle.
TOP 10
Le producteur de vos rêves ?
Dominic O’Dair : Tony Visconti.
Charlie Salvidge : Tony Visconti.
Le meilleur endroit pour voir un concert ?
Dominic O’Dair : New York.
Charlie Salvidge : Le Hollywood Bawl à Los Angeles.
Le meilleur endroit pour faire un concert ?
Dominic O’Dair : Le festival Austin SXSW. Dans le désert.
Charlie Salvidge : Pareil !
Votre bande originale de film préférée ?
Dominic O’Dair : J’adore celle de Forbidden Planet composée par Bebe and Louis Barron. C’est un film de science-fiction de 1956. Sinon celle des 7 Mercenaires.
Forbidden Planet
Le Refrain ultime ?
Dominic O’Dair : Hey Jude. Je vais dire ça… Ou Don’t Worry Baby par des Beach Boys.
Blur ou Oasis ?
Dominic O’Dair : Blur.
Charlie Salvidge : Blur.
Psychocandy ou Darklands ?
Dominic O’Dair : Psychocandy.
Charlie Salvidge : Psychocandy.
The Jesus and Mary Chain – Psychocandy
Paris ou Londres ?
Dominic O’Dair : Paris ! C’est plus romantique.
Le meilleur album de 2016 ?
Charlie Salvidge : Morgan Delt. Son nouvel album est cool.
Votre plaisir coupable en musique ?
Charlie Salvidge : J’adore le glam rock des 70’s. Des trucs comme Slade.
Dominic O’Dair : Everybody’s Changing de Keane et When You Were Young des Killers.
Toy - Clear Shot
Clear Shot de TOY sera publié le 28 octobre 2016 via Heavenly Recording/PIAS.
- Clear Shot
- Another Dimension
- Fast Silver
- I'm Still Believing
- Clouds That Cover The Sun
- Jungle Games
- Dream Orchestrator
- We Will Disperse
- Spirits Don't Lie
- Cinema