Lui et ses Stands bénéficièrent de toutes les attentions du label Echo (Black Rebel Motorcycle Club, I am Kloot, Ray La Montagne) et publièrent deux albums qui firent plaisir aux fans d’Oasis et à ceux du Liverpool Football Club. Les Stands ne résistèrent pourtant pas au temps et Howie Payne se lança dans une carrière solo. Il publie aujourd’hui Bright Light Ballads pour la première fois en vinyle et annonce son grand retour pour 2017.
All Years Leaving
Et oui, il fut un temps où les labels avaient de l’argent. Les groupes n’étaient pas obligés de passer par le financement participatif et étaient hébergés par des labels pour publier leur premier album. Une autre époque.
Le patron d’Echo a cru dans les Stands et les a emmenés aussi loin qu’il le pouvait. En 2003, leur premier album All Years Leaving permit aux Stands d’être dans les soirées du Zanzibar (salle hype de Liverpool où tout le gratin se réunissait en 2002/2003) et d’être les chouchous de Noel Gallagher qui leur ouvrit les portes des premières parties d’Oasis.
En 2005, Echo recruta Tom Rothrock pour rendre la machine Stands viables économiquement. L’ultime album des Stands fut un succès critique mais un échec commercial. Les Stands se séparèrent. Howie Payne lança sa carrière solo avec Bright Light Ballads.
Bright Light Ballads
Ethan Johns est le producteur de Bright Light Ballads. Comment l’as tu rencontré ?
Howie Payne : J’ai rencontré Ethan à Los Angeles. On cherchait quelqu’un pour produire le second albums des Stands. Cela ne s’est pas fait mai nous sommes restés en contact. Quand j’ai été prêt à enregistrer Bright Light Ballads, je savais qu’il ferait partie de l’aventure. Il a donné un son incroyable à ce disque.
https://www.youtube.com/watch?v=QFX0ap5dQDQ
Pourquoi avoir appelé ce disque Bright Light Ballads ?
Howie Payne : Nous l’avons enregistré dans un studio situé sur l’une des rives de Liverpool. On travaillait très tard chaque nuit. Quand je rentrais chez moi, le soleil se levait et j’écoutais les enregistrements réalisés dans la journée. C’était l’été et la lumière de l’aube était incroyable. Elle ressemblait à celle reflétée par du cristal. Je conduisais en écoutant les morceaux dans cette lumière incroyable. L’idée m’est venue ainsi.
Comment s’est passé l’enregistrement ? Ce fut facile ?
Howie Payne : Cela a pris sept jours. Ce fut très intense et magique.
Tu peux m’expliquer le choix de la photographie de la pochette ?
Howie Payne : La photographie de la pochette a été prise quand j’étais en train de travailler sur mes chansons une nuit vers 3 heures du matin. J’ai toujours une lumière douce chez moi. Je l’obtiens avec des bougies. Cette photographie a capturé l’ambiance des sessions.
Quelle est l’histoire de Come Down Easy ? Il s’agit de ma chanson préférée !
Howie Payne : Je vais avoir du mal à te répondre. Elle est venue comme ça, pendant une nuit, d’un seul coup. Il s’agit aussi d’une de mes chansons préférées.
Howard Elliot Payne – Come Down Easy
Pourquoi ressortir ce disque maintenant ?
Howie Payne : Quand je l’ai enregistré, tout était fait pour qu’il sorte en vinyle. Mais il n’est pas sorti en vinyle pour d’obscures raisons. C’est la première fois qu’il sort en vinyle. Ce n’est pas une réédition à proprement parler mais sa première sortie en vinyle. Cela épouse complètement ma vision de ce disque.
High Times, Home Recordings
2017 est l’année du retour de Howie Payne ?
Howie Payne : J’ai juste publié de nouvelles chansons avec High Times et je vais faire des concerts en Angleterre. Et si tout va bien, je vais publier un nouvel album en 2017.
Quelle est l’histoire de Hazy et de And When You Are The Sun ?
Howie Payne : C’est difficile à dire. Je suis complètement ailleurs quand j’écris mes chansons. Je ne pense pas à quoi que ce soit quand je suis dans ces moments là. C’est un peu le cas de Hazy. Ce n’est pas que je ne veux rien dire mais c’est que les choses ne sont pas claires pour moi.
Le son de la guitare et le tempo de When You Are The Sun me rappellent ces instants où tu passes toute la nuit à parler, à jouer de la musique ou à faire tout autre chose. Puis le soleil se lève et tu te retournes et tu vois tous ces gens qui partent travailler. J’ai pensé à tout ça en enregistrant et je me suis rappelé des bribes de ces conversations nocturnes ; Les paroles évoquent cela, ces fragments de conversations.
Tu as appelé une de tes chansons A Girl Like You comme Edwyn Collins. Une autre Hazy comme une chanson de Shack, Evergreen comme celle d’Echo & The Bunnymen. C’est une coïncidence ?
Howie Payne : Oui, c’est une pure coïncidence. Ces mots sont arrivés ainsi dans la chanson donc elles se sont appelées ainsi.
Tu as tout enregistré seul ?
Howie Payne : Oui. Je les ai enregistrées avec un micro et je joue tous les instruments. Et je chante tout.
Quand as-tu écris ces chansons ?
Howie Payne : La plupart ont été écrites l’été dernier. Deux autres viennent d’être terminées.
Quelles méthodes utilises-tu ? C’est toujours la même ?
Howie Payne : Je ne suis pas vraiment de règles. Je joue un peu de guitare ou un peu de piano et j’essaye d’obtenir un petite mélodie. Après je construis des sons et j’écris les paroles.
https://www.youtube.com/watch?v=tHeR6PhWtXU
Tes nouvelles chansons sonnent de manière différente. Le son, les sentiments… Tout a changé. Je me trompe ?
Howie Payne : Je ne sais pas mais je souhaitais que cela soit différent. C’est difficile pour moi de l’expliquer et puis c’est trop récent pour avoir du recul. Je joue tous les instruments. C’est tout nouveau pour moi et c’est peut être ça qui fait que ce disque a un son différent. Personne ne va entendre les secrets de fabrication. C’est comme des croquis, des peintures non finies.
Bright Light Ballads est en pré-commande chez Pledge.
Crédit photo © Jacqueline Passmore
- Dangling Threads
- Come Down Easy
- Seven Years
- Until Morning
- When Summer Has Passed
- I Just Want To Spend Some Time With You
- You Can't Hurt Me Anymore
- Walk By My Side
- Underneath The Sun Rising
- Lay Down Your Tune For Me
Bright Light Ballads
Ethan Johns is the producer of Bright Light Ballads. How did you meet him ?
I met Ethan in LA to talk about producing The Stands second LP. That didn’t work out for some reason or another, but we got along great, and when I was getting ready to make Bright Light Ballads I knew he’d totally get it, and make it sound incredible.
What’s the reason behind the album title ‘Bright Light Ballads’ ?
We recorded it in a studio just across the river from Liverpool. We’d work pretty late each night and then I’d drive back across to Liverpool as the sun was coming up and listen to the recordings we’d made that day. It was spring and so there was this amazing dawn light that made everything look like it was made of crystal. I’d be driving through it listening to the playback in this incredible light. So it kinda came from that.
How easy was the recording process? How long did it take you?
It took seven days, some magical, some pretty intense, and some very groovy moments along the way, that’s how it goes.
Could you explain to me the choice of the cover of this album? Why did you choose the colour? And the picture?
The cover picture was taken while I was working on the songs at my place one night at about 3am in the morning. I always have mellow lighting at my place, candles and all that. So that was just a photograph that really captured the vibe of those sessions.
What’s the story of Come Down Easy ? It’s my favourite song !
I don’t know the answer to that really, I caught that one out of the air so didn’t have time to think while I was writing it, It just came one night pretty much in one go. It’s one of my favourite tunes too.
Why do you do the reissue of this album ?
When I recorded it, I did everything with vinyl in mind. The whole approach, getting Ethan involved, everything. But for some reason it never got issued on vinyl. This is the first time its been on vinyl, so it’s not so much a reissue, more of a first vinyl issue. And very much the completion of the original vision of the record.
High Times, Home Recordings
2017 is the year of the return of Howie Payne ?
Well, I just released new music with High Times and toured the UK, so I guess in some ways I’ve already returned but yes, I will be releasing a studio album in 2017.
What’s the story of Hazy (Hight Times, Home Recordings) ? And When You Are The Sun ?
It’s difficult to say, I sometimes feel completely switched off when I’m writing so I’m not thinking about anything at all, Hazy was a bit like that. It’s not that it’s not about anything, it’s just not clear to me.
When You Are The Sun. Something about the sound of the guitar & the tempo reminded me of those times when you stay up all night talking, playing music and whatever, then go out to watch the sun rise and walk back through all the people going to work and all that. So I started thinking about that and remembering little fragments of conversations from those nights ,and that’s really what the lyrics are, just conversation fragments.
You called a song A Girl Like You (like Edwyn Collins), Hazy (like Shack), Evergreen (like Echo & The Bunnymen).. It’s a coincidence ?
Yes, pure coincidence, It just says those words in the song so I called them that. I imagine there’s lots of songs with those titles.
Did you record this tracks alone ?
Yeah, I just recorded them on one mic at home, played all the instruments, sang all the parts and all that kind of thing.
When did you write your songs ?
Over late summer for the most part, a couple have been kicking around a little longer but I’d never finished them
Do you use the same method of songwriting ? Lyrics in first ?
No real rules that I stick to but usually I strum a guitar or play a piano and get a bit of a melody happening, then make sounds that start turning into words.
Your new songs are very different. The sound is different, the feelings are different. I’m wrong ?
I don’t know but I would certainly hope they’re different, but it’s hard for me to tell, I’m too close to my music to have that kind of perspective on it. Me playing all the instruments is not something I’d normally do if I was making a record so that will have a unique sound. But to me, that’s what’s cool about it, the rough edges, and that I never thought anyone would hear them. They’re sketches really, not finished paintings.