Les dernières nouvelles de l’ami Doherty remonte à mars 2009. Une éternité… A cette époque, Stephen Street et Graham Coxon avaient mis de l’ordre dans l’écriture et la production de l’ex-Libertines et avaient permis ce dernier de sortir son plus bel album avec Grace/Wastelands. Après avoir bu des 8.6 tièdes avec les hymnes frelatés des Babyshambles, les fanatiques du lad du Northumberland avaient appris à prendre du thé avec Arcady ou Salome. Avec Hamburg Demonstrations, il va leur falloir apprendre à boire de l’eau minérale voire des infusions bio au fenouil.
Pete Doherty – Kolly Kibber
Enregistré avec quelques Teutons triés sur le volet, Hamburg Demonstrations est fichtrement plat. C’est bien simple, il ne se passe rien.
On connaît le bougre pour sa capacité à tout faire partir en vrille. On ne le savait pas capable de nous faire sentir l’ambiance de la salle d’attente d’un chiropracteur dépressif de Berlin. L’affaire semble pourtant bien partir avec le morceau d’ouverture (Kolly Kibber). Et puis les chansons passent sans qu’on s’en rende compte.
Peter Doherty – I Don’t Love Anyone
Il y a quelques rugosités et quelques petits moments sympathiques (Birdcage, A Spy in the House of Love). Mais le constat est accablant : Doherty vient de réussir l’exploit d’être aussi ennuyeux que Carl Barât en solo. Et ce n’était pas gagné d’avance…
Pete Doherty - Hamburg Demonstrations
Hamburg Demonstrations de Pete Doherty est disponible via BMG.
- Kolly Kibber
- Down for the Outing
- Birdcage
- Hell to Pay at the Gates of Heaven
- Flags from the Old Regime
- I Don't Love Anyone (but You're Not Just Anyone) V2
- A Spy in the House of Love (Demo Vocals)
- Oily Boker
- I Don't Love Anyone (but You're Not Just Anyone)
- The Whole World Is Our Playground
- She Is Far