Comment s’est déroulé votre passage aux Rencontres Trans Musicales ?
Fabulous Sheep : Pour les trans-musicales, nous étions au Tavarn Roazhon, un petit bar de la rue St-Malo. La soirée s’est bien passée, un concert électrique dans un bar étriqué avec une ambiance qu’on aime. On y a retrouvé des amis, et fait découvrir notre musique à un public assidu. On reviendra l’an prochain à Rennes, c’est la deuxième fois qu’on y vient et on aime cette ville, son ambiance, son atmosphère.
Discographie
Fabulous SheepSheep is back !
Vous avez sorti un EP cette année. Quels sont vos projets pour 2017 ?
Fabulous Sheep : 2016 était une tournée pour Kids Are Backun EP de 5 titres enregistré en DIY. Cela nous a permis de faire une cinquantaine de dates, de belles rencontres et de putains de moments. Les concerts, aller à la rencontre des gens, échanger, partager, c’est notre raison de faire de la musique. Pour 2017 on a enregistré cet été au studio Mini Moon à Montpellier, avec le perfectionnisme de Jeff et Neil Conti. Ce dernier a bossé avec des grands. Ce fut une rencontre constructive qui nous a apporté beaucoup, et humainement c’était très cool. « C’est joli » pour reprendre une des ses phrases habituelles ! Le tout a été mastérisé à Londres par Mike Marsh. Trois titres donc sur cette session. D’autres sont à venir et sortiront également en 2017 avec une nouvelle tournée qui se prépare. On attend aussi avec impatience le 14 Janvier date des Inouïs régionales à Victoire2.
Fabulous Sheep – Kids Are Back
Death or Glory
Quel est le groupe qui fait l’unanimité au sein des Fabulous Sheep ?
Fabulous Sheep : Pour le groupe qui fait l’unanimité… Je dirais The Clash, ou plus récemment Cage The Elephant. Mais il y en a d’autres. Il fallait choisir.
Comptez vous faire une campagne de financement participatif pour offrir un t-shirt à votre batteur qui est la moitié du temps torse nu ?
Fabulous Sheep : Pour le t-shirt de Jack. On lui en tricote un « spécial concert » qu’on lui offre à Noël. Il y a de fortes chances que ce dernier brûle.
Athenian Streets
Quelle est l’histoire d’Athenian Streets ?
Fabulous Sheep : Le morceau Athenian Streets, c’est suite à un reportage « Ne vivons plus comme des esclaves » de Yannis Youlountas, que Piero s’est mis à écrire ce texte. Il fait l’écho du cri d’un peuple en 2012, celui à d’Athènes, entendu par certains, et qui pourrait ou plutôt devrait résonner dans la tête de chacun, comme la compréhension d’un seul homme. Tous des enfants de l’Europe, tous les enfants d’un monde, le notre. Une putain de dure réalité. Ce Titanic mis à mal par la finance et son profit immédiat, cette dernière qui cherche à mettre les peuples à genou. À nous d’agir et de prendre nos vies en mains, en faire ce que l’on veut sans que l’on nous le dicte, arrêter de donner du crédit à ceux qui ne le méritent pas, et vivre ensemble, en paix. Un tel changement ne pourra fonctionner que dans le partage, uni, en conscience, et non dans la division, la peur et l’ignorance. Athenian Streets c’est l’appel à l’action au réveil.
Fabulous Sheep – Athenian Streets
Votre meilleur souvenir de cette année ?
Fabulous Sheep : Le meilleur souvenir dépendra de qui te répond. Dans cette aventure, ce ne sont pas les bons souvenirs qui manquent. Chaque concert a ses histoires. Un des souvenirs les plus récents, c’est ce concert avec No One Is Innocent… Un public enragé, la rencontre de personnes adorables pendant la résidence qui précédait la date. Une dédicace à toute l’équipe de Mets les Watts pour leur énergie ! Une putain de fin de soirée d’ailleurs là bas. Ce qui est sûre c’est qu’après, personne n’avait plus de cire… dans les oreilles. Il y a également les Déferlantes qui était génial… notre Release party au Rockstore en mars dernier… Ou encore les soirées à ramasser dans nos tentes cet été après des concerts sur la côté basque… en fait des bons souvenirs, dans cette aventure, ce n’est pas ce qui manque.
La photographie des Fabulous Sheep est signée Yoan Boutet.