Ropoporose s’est donc prêté au jeu des cinq questions accompagnées d’une playlist qui dévoile l’étendue de la culture musicale d’une fratrie qui nous fait voir la vie en Ropoporose.
Ropoporose en cinq questions
Votre souvenir de concert ?
Discographie
RopoporoseFestival Sakifo, Saint Pierre, La Réunion. Concert avec le plus de piqûres de moustique sur le corps. Le bruit des vagues sur scène, les crevettes, le rhum charrette, l’oubli. Le lendemain, on faisait un stage découverte de spéléologie en compagnie de Bigflo et Oli et Jeanne Added. Comme quoi.
Votre rencontre en tournée ?
Win Butler, le chanteur d’Arcade Fire. Nous étions venus jouer au festival Pop Montréal, et entre deux concerts se déroulait un match de basket caritatif à l’université de Montréal, avec des personnalités musicales, dont Win. On s’est fait prendre en photo avec lui à la fin du match, et nous étions gênés, il était pressé, et après, nous avons dit « thank you win to take this picture with us » et nous sommes partis manger une glace. On ne le connaît pas encore très bien.
Ropoporose – Horses
Votre anecdote dans le van ?
Grâce à ‘Nostalgie’ nous pouvons prétendre à une connaissance quasi exhaustive (et exclusive) des chansons de Daniel Balavoine, Alain Souchon et Michel Delpech.
Votre prochain album ?
Notre prochain album s’appelle Kernel, Foreign Moons. « Kernel » signifie noyau, le cœur ; Moons les satellites, qui tournent autour du noyau, qui en dérivent mais s’y rattachent aussi. C’est l’image que notre musique nous a inspiré, de la relation entre certains morceaux très minéraux et d’autres plus aériens, spatiaux. Comme une petite cosmogonie personnelle.
Votre prochain rêve ?
Rouler les fenêtres grandes ouvertes dans notre nouveau van en écoutant Bananarama face à l’océan.
La playlist de Ropoporose
Un titre trouble et iconique. Un groupe important pour notre maturation musicale et, particulièrement, quelques parties rythmiques.
Une des chansons les plus poignantes de CAN à mon avis, avec bien sûr Thief sorti sur Delay 1968.
Ought est un groupe montréalais signé chez Constellation. Les musiciens représentent quelque chose de fougueux, de déterminé, jamais parasité, et le chanteur a une présence scénique quasi mystique. A voir sur scène !
Il y a quelque chose dans cette chanson que je ne saisis que peu, ce mix fabuleux et cette fragilité qui se mêlent à la perfection.
Une magnifique chanson en français, par un grand chansonnier.
Une collaboration radiophonique entre Daniel Johnston appelant depuis chez ses parents pendant un live de Yo La Tengo chez WFMU, ça ne se refuse pas. Et ça ne s'invente pas non plus.
Arnaud Fleurent Didier est en quelque sorte un ovni, et bénéficie d'une aura mystérieuse pour une certaine scène française. Si nous devions chanter du français ce serait peut-être comme ceci, comme un néo-réalisme accablé de sensibilité.
Les avant-gardistes aux perruques tout droit sorties de Mars Attack. Cette chanson parmi Private Idaho, Planet Claire et Rock Lobster. Il n'y a rien à jeter.
Plus belle chanson d'amour.
Magnifique chanson pop orchestrale avec un quartet aussi lumineux qu'inquiétant sur certaines parties. Elle fait preuve d'une très belle diversité je trouve
Site officiel : www.ropoporose.com
Facebook : www.facebook.com/Ropoporose
- Horses
- Holy birds
- Guismo
- Moon
- Faceless Man
- Skeltons
- None
- Transition
- Spouknit
- Barking in the park
- Fishes are love
- Electric
Lescop au microscope
Brent Cash : Machine à tubes