Tu es issue d’une famille de mélomanes dixit Les Inrocks. Tu peux nous en dire plus sur le côté musical de ta famille ?
Louise Thiolon : Dans ma famille on aime tous beaucoup la musique. Ma mère surtout, est très passionnée et nous a transmis cet intérêt pour la musique dans notre enfance, mais surtout pour son côté plaisir, inventivité, fantaisie… Mes frères et sœurs grattent tous plus ou moins la guitare, et on adore chanter des chants à plusieurs voix quand on se réunit. Donc c’est la musique dans son côté plaisir, oreille, que ma famille m’a transmis, pas le côté technique, travail, écriture, que j’ai du aller chercher toute seule plus tard.
Louise Thiolon – Le goût du chagrin
Quel lien fais-tu entre les Cars On Rooftops et ton premier EP en tant qu’artiste solo ?
Louise Thiolon : J’ai beaucoup appris pendant les 5 années avec Cars On Rooftops. D’abord au niveau musical, les compositions de Bar sont très belles et je retrouve beaucoup de sonorités qui m’inspirent encore quand je cherche des nouveaux morceaux à la guitare. C’était aussi pour moi là ou j’ai le plus appris au niveau de l’arrangement d’un morceau en groupe.. Et puis Bar a réalisé et mixé mon EP, donc il doit y avoir des petites similarités au niveau du son aussi ! Je joue aussi avec Andrew qui est le bassiste de Cars. J’ai gardé une relation proche avec les gars de Cars – des vrais amis c’est précieux.
Quels sentiments te procurent ces premiers moments solo ?
Louise Thiolon : C’est un sentiment incroyable ! Je sens que ce chemin est lié à mon chemin personnel, et que c’est comme une voie qui s’ouvre… sur plein de nouveauté. Ça donne un peu de peur, peur de se montrer, et beaucoup d’énergie qui emmène plus loin. En fait je sens une grande confiance au fond, et c’est quelque chose que je n’avais jamais ressenti comme ça avant. Donc c’est trop bien !
A quel moment as-tu choisi de franchir le pas et de partir en solo ?
Louise Thiolon : Je n’ai pas eu l’impression de décider ça, c’est plutôt que les choses se sont succédé naturellement et de petits pas en petits pas j’ai compris que j’étais « partie en solo » ! Mais quand j’y repense je crois que c’est au moment où j’ai décidé de quitter le groupe Cars On Rooftops pour travailler à plein temps en orthophonie que ça m’a permis de le faire. Il y a un an et demi.
Comment as-tu écrit tes premières chansons ?
Louise Thiolon : J’ai écrit des demi-chansons, des chansons pas finies, des poèmes… Depuis très longtemps, depuis que je suis enfant. Mais ça n’avait aucune vocation, juste le plaisir de les écrire. Je crois que j’ai réussi à écrire ma première « vraie » chanson quand j’ai commencé à enregistrer, il y a seulement 2 ans. En fait le plus dur c’est de terminer la chanson. L’inspiration vient avec plein de nouvelles idées, mais finir une chanson c’est décider qu’elle peut être écoutée par d’autres… Ça c’est dur. J’ai commencé à le faire que très récemment.
Comment as-tu rencontré Stella Ramsden qui a réalisé le clip de ton premier single ?
Louise Thiolon : Stella joue du violon dans le Fantasy Orchestra. C’est comme ça que je l’ai rencontrée quand je suis entrée dans cet orchestre, et puis quand j’ai commencé à chercher quelqu’un pour le clip, j’ai eu un feeling qu’elle ferait ça super bien, parce que je sentais qu’elle était très créative. Et c’était une belle intuition! On s’est super bien entendues, et on a bossé ensemble pour construire le clip – beaucoup d’heures!! Une belle aventure qui j’espère va continuer.
D’ailleurs, pourquoi avoir choisi Le goût du chagrin comme premier single ?
Louise Thiolon : J’ai choisi celle-ci car elle est dynamique, au niveau du sens (pour moi c’est une chanson qui met en mouvement, et elle parle des émotions) et aussi du rythme et des arrangements. Elle est simple et directe, peut être moins abstraite que certaines autres de mes chansons. Et je crois qu’elle plait à un public assez large, aussi aux gens qui ne sont pas musiciens, comme mon père par exemple qui me sert de test.
Louise Thiolon de Louise Thiolon sera publié le 31 mars 2017.
Louise Thiolon sera en concert le 4 avril aux Trois Baudets (Paris) dans le cadre d’une soirée Klaxon.
Photographies – Arthur Wollenweber
Couleur (pochette) – Juliette Rozzonelli
- Cariatides
- Le Goût du Chagrin
- La Neige Tombe au Printemps
- Marie
- La Pluie
Merci Louise pour ce « goût du chagrin », très très belle mélodie, très beau clip, un beau velour musical ! Bravo
Excellent pour les oreilles! Au plaisir de découvrir d’autre créations.
Merci !