Luna n’a jamais rien fait comme personne. Dans les années 90, le groupe de Dean Wareham n’a enregistré que des bons disques, n’a écrit que des tubes et n’a jamais rencontré un succès massif. Comme on se le plaît à répéter à chaque article, Luna est le meilleur groupe que personne n’a écouté (« the best band you’ve never heard of” dixit Rolling Stone).
Luna revient donc avec un album de reprises (A Sentimental Education) et un EP instrumental (A Place of Greater Safety).
La vue du tracklisting affole. Ils ont croisé tout ce beau monde depuis 1991 ? Et oui. Luna a ouvert pour le Velvet Underground en 1993 et a croisé Dave Fridmmann (Mercury Rev) avant que celui-ci ne se transforme en cash machine. Les gens de Popmatters qui sont très sérieux, ont retracé le parcours des Luna via ces reprises. Il nous reste à écouter ce disque.
Discographie
LunaLuna – Fire In Cairo
Avouons le d’emblée, nous n’étions pas très inquiets. Ce groupe a réussi à rendre les Guns écoutables en reprenant Sweet Child o’ Mine (The Days of Our Nights – 1999). Pour être bref et concis, la voix de Dean est toujours aussi parfaite et les guitares totalement envoûtantes.
Luna - A Sentimental Education
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A Sentimental Education et Place of Greater Safety de Luna seront publiés le 22 septembre 2017 via Double Feature.
Tous les détails ici.
- 1 Fire in Cairo (The Cure)
- Gin (Willie Loco Alexander)
- Friends (Velvet Underground)
- One Together (early Fleetwood Mac)
- Most of the Time (Dylan)
- Sweetness (YES)
- Letter to Hermione (Bowie)
- (Walking Thru’ the) Sleepy City (Jagger/Richards)
- Let Me Dream if I Want to (Mink DeVille)
- Car Wash Hair (Mercury Rev)
- GTX3
- A Place of Greater Safety
- Captain Pentagon
- Around and Around
- Ides of March of the Trolls
- Spanish Odyssey
J’ai tous les albums de Luna et celui-ci sera bientôt à moi. Merci pour cette chronique, donc.
Permettez-moi cependant de m’agacer de cet usage de l’article « les » devant le nom de groupes qui n’en ont aucun besoin.
D’accord pour « les Beatles », « les Kinks » ou qui vous voulez, mais « les Cure » ou « les Fleetwood Mac », certainement pas. Les Anglo-Saxons n’écrivent pas « the Cures « ou « the Fleetwood Macs ». Alors, pourquoi recourir à ce tic irritant qui pollue même les meilleures traductions (cf. la bio de Tolhurst chez Le mot et le reste) ?