Jour 1
En ce premier jour, le live de l’ovni Christophe Chassol ne peut pas laisser indifférent. Un piano, une batterie et des sons experienciels atmosphériques et ambiants toujours inspirés, Chassol raconte des histoires avec sa musique.
Rone prend la suite avec son set électronique toujours dynamique. Fait inattendu, il y avait un batteur qui accompagnait l’artiste sur le début de son live. L’énergie retombe légèrement lorsque ce dernier quitte la scène, mais Rone finit tout de même en beauté et fait danser son public sur les titres de Mirapolis, son très joli quatrième album.
Rone – Bye Bye Macadam
Jour 2
Coup de coeur de ce deuxième soir, les français d’Isaac Delusion. De retour pour défendre leur très réussi Rust and Gold, sorti l’année dernière, les spécimens parviennent encore une fois à faire danser le public très vite : quelques morceaux de leur pop alternative sur fond de rock et de voix cristalline, et notamment leur fameux Isabella, et la fête bat son plein à la Villette.
Vient ensuite Rejjie Snow, qu’on ne présente plus. Qu’on soit conquis ou non par le style, sa présence et son impact scénique laissent forcément sans voix. Seul ou avec une voix féminine, il est impossible de ne pas être emporté par la lourdeur des beats et la technique implacable de son hip-hop affirmé.
Rejjie Snow – D.R.U.G.S.
Le prince du jazz-rap, Kamasi Washington, entouré de ses cuivres, souligne la diversité toute en finesse de la programmation du festival. Musicien hors pair, talentueux et aux influences multiple, ses sonorités funk, soul et jazz enrobent la Halle froide d’une vague de chaleur.
On termine la soirée avec Polo & Pan Le duo à la pop électronique lumineuse et tropicale arrive comme à son habitude avec ses deux chanteuses qui font le show dans leurs jolis kimonos, et ils nous entraînent dans un voyage interstellaire à coup de rythmiques étoilées dont eux-seuls ont le secret !
Polo and Pan – Kirghiz
Jour 3
Il est ving-et-une heure en ce samedi soir, et les prodiges de BadBadNotGood font leur entrée et nous transportent entre jazz et rock. Une prestation toute en technique qui nous coupe le souffle rien qu’à les regarder jouer.
https://www.youtube.com/watch?v=kgIer2RHwok
Difficile de ne pas évoquer l’intrigant duo électronique The Blaze, dont le nom s’est répandu comme une traînée de poudre ces derniers mois. Ils font une musique qui n’a rien de révolutionnaire, mais pour autant, reconnaissable entre toutes. En live aussi, ils ont leur patte. Ils laissent planer le mystère et s’arment des meilleurs jeux de lumière. Toujours très bons en festival, à voir ce que ces maîtres de l’image pourraient donner lors d’un live bien à eux et dans un timing XXL.
The Blaze – Territory