Roulades et paillettes
Une belle entrée sur Hologram et les voilà lancés, ils enchainent sur Machine et Who can say. Ensuite, lorsque Faris Badwan tombe le cuir pour un top moulant et transparent à paillettes, les jeux de lumières accélèrent en un mouvement saccadé aux accents futuristes dans un tourbillon qui rend presque épileptique.
Si nous ne verrons jamais les yeux du guitariste durant le concert, il est pourtant difficile de s’en détacher : ce dernier s’agite et actionne son impressionnante collection de pédales avec une véhémence impétueuse.
Discographie
The HorrorsThe Horrors – Still Life
Ils enchainent Who can say, In and out of sight, Mirrors image et Sea within a sea pour notre plus grand plaisir, sans embûches, si ce n’est une jolie chute de notre Faris préféré, qui se transforme en galipette et l’envoie dans le décor, non loin de la batterie. Il revient sautillant, s’excusant avec un mignon « Oups, j’ai tombé » qui finit donc littéralement d’achever sa dark-crédibilité. Cela n’a pourtant pas empêché un énergumène dans le public d’hurler tout le long du concert qu’il voulait coucher avec lui ! Lourdeur extrême ? Peut-être, mais pas autant que celle des basses, tellement puissantes que leur souffle soulevait nos vêtements et décoiffait tout le monde jusqu’au fond de l’assemblée. Après une fin grandiose sur Still Life, les voilà qui reviennent pour un joli rappel sur Ghost et Something to remember aux grands cris d’un public comblé !
The Horrors - V