SK* avait eu l’honneur aux côtés de Vincent Théval & Johanna Seban (Magic), Noé Vaccari (Indiemusic) et Lolita Mascret (Teckyo) de jouer les « lapins blancs » d’Alice pour s’y retrouver dans toutes les merveilles d’un festival à la programmation pléthorique. Pour ce troisième jour, nous avions forcément choisi Death Grips : Impossible d’oublier l’uppercut délivré par les californiens lors de la première édition du festival ! Death Grips avait mis KO debout un public hagard avec leurs beats splanchniques et leur flow épileptique. Ils ne se sont pas assagis, leur punk rap est un ‘blitzkrieg musical’ dont nous ne sommes pas sortis indemnes.
Nous avions aussi sélectionné The Black Angels car même s’ils sont sombres, on a plus que jamais besoin d’anges gardiens. Le dernier album des Black Angels, Death Song écrit pendant la campagne présidentielle américaine méritait que l’on entende ses refrains hypnotiques et grisants dans la douceur estivale du TINALS.
Enfin, nous avions distingué la bande de Stu Mackenzie, King Gizzard and The Lizard Wizard : s’il y avait un groupe à voir sur scène, c’était bien les prolifiques australiens de King Gizzard cette année pour clore le festival. Trois guitares, deux batteries, un clavier, une basse, sept mercenaires à la cohésion instinctuelle pour un déferlement sonore garage-psyché.
Plus d’infos sur le TINALS 2018 : thisisnotalovesong.fr