Traxx
Bien entendu, ce que certains d’entre nous ont pu vivre il y a une vingtaine d’années, cette espèce de communion extatique entre les danseurs présents dans les soirées ou les raves, cette musique justement dont les maîtres mots étaient « Unity, Peace, Love, Harmony », tout cela a bel et bien disparu et n’est pas près de réapparaitre. Cependant , il existe toujours des musiciens qui semblent ne pas se rendre compte que le temps a passé et qui aspirent toujours à ce vieux rêve d’unité grâce à la musique.
Dans la série des irréductibles optimistes, le dernier en date nous vient de Chicago, quoi de plus normal me direz vous lorsqu’on fait de la house… Melvin Oliphant III n’est pas un novice puisque il avait déjà publié en 2004 en compagnie d’autres bad guys de Chicago sous le nom Dirty Criminals sur le label de DJ Hell « International Deejay Gigolo Records. C’est sous le pseudo Traxx qu’il publie son album « Faith ». La foi, justement, croire à ce que l’on fait en dehors des modes qui vont et viennent, être jusqu’au boutiste et ne pas en démordre.
Extrait : Traxx – Down 2 House
Traxx, depuis le temps qu’il gravite dans le milieu de la musique (1984) aura vu la naissance du mouvement, son déclin, ses multiples résurrections et est certainement le musicien le plus à même de sortir un disque remplie de références tout en étant d’une surprenante fraîcheur. Pour cette album, Traxx a collaboré avec la chanteuse Nancy Fortune déjà repérée chez les formidables bataves de Clone Records et de James T . Cotton, auteur quant à lui de « The Dancing Box », superbe pépite dancefloor remplie de réminiscences chicagoannes lui aussi (période Radikal Fear Records). Alors, la house de Traxx vous en dites quoi ?