Beast Sound System
Beast Sound System c’est Jean-Phi Goncalves aux platines, claviers et autres machines qui fait chanter Betty Bonifassi à la voix soul. Jean-Phi Goncalves est d’ailleurs le producteur d’Ariane Moffatt (entre autres). Pour ce projet, Beast Sound System donne dans le Trip Rock. Betty donne dans le flow hip hop pour devenir une sorte de Beastie Girl. Néanmoins les effets du micro cachent – ou gâchent – sa voix naturelle. Ils dansent sur scène, se la donnent, mais le public ne suit apparemment pas.
Ariane Moffatt
Dans la pénombre, on distingue les instruments : la batterie commence, la basse soutient ; la lumière se fait et c’est Ariane Moffatt qui se révèle assise derrière le kit. Elle se lève sous les applaudissements et commence ‘Réverbère’. A mi-chanson, elle balance son tambourin dans la fosse et se met aux claviers, la salle est conquise avant la fin de la chanson. Elle-même nous avoue « être tombée en amour » avec nous après une chanson, elle attendait ce concert depuis longtemps nous confie-t-elle.
Discographie
Ariane MoffattElle nous propose de « snaper » sur ‘Briser un cœur’ et court rejoindre le pianiste pour un quatre mains sur le quart de queue. Elle s’installe ensuite au piano et dédie ‘Retourne chez elle’ « aux parisiennes frustrées ». Elle enchaîne avec un très énergique ‘Je veux Tout’ porté par le public. Elle balance souvent sa tête de côté pour remettre sa frange de côté et quand le public lui crie son amour son sourire se transforme en milliers de mimiques.
Après une série au piano avec ‘l’Equilibre’ et ‘Tes Invectives’, Ariane secoue l’audience avec ‘Le Cœur dans la Tête’ qui s’avère très rock avec les guitaristes qui s’enflamment. Elle décide ensuite de nous faire découvrir son pays au travers de deux chansons : ‘Blanche’ et ‘La fille de l’iceberg’ pour laquelle elle tente un ‘Ice Ice Baby’ du rapper Vanilla Ice.
Elle invite Betty Bonifassi pour une impro sur ‘Will You Follow Me’ et reprend ‘Etre Humain’ de Philippe Katerine sur laquelle elle essaie de faire respirer la foule en rythme. Heureusement, elle se rattrape un peu avec ‘Jeudi, 17 mai’ et la scène se transforme en discothèque. Elle finit sur une sorte de rap avec ‘Tous les sens’.
Pour le rappel, elle ne maitrise pas sa voix sur ‘Perséides’ qui compare les histoires d’amour aux étoiles filantes. Puis elle part dans une sorte de reggae pour ‘Montreal’ : elle fait chanter et danser la salle. Personnellement j’ai trouvé qu’elle s’éparpillait à s’essayer à des semblants de hip-hop, rap ou reggae sans les approfondir, mais la salle en redemande. Après une petite berceuse avec ‘Poussière d’Ange’, elle reprend ‘Je Veux Tout’ « version baba cool » : le public est littéralement aux anges.
Date: 26 novembre 2009
Photographe: D@dou