Soul Stalker
Vincent, avec son concept Soul Stalker, c’est-à-dire sa voix, son multi effet et son ipod (pour éviter les problèmes informatiques) a commencé, il faut bien le dire avec quelques petits problèmes de jack. Ce n’est pas forcement la meilleure des entrées en matière, mais ca fait quelques temps qu’il tourne, et ce n’est pas ce genre de problème qui vont le perturber. Set tout a fait classique pour Soul Stalker, toujours une cold wave très synthétique avec les principaux morceaux de l’album (A way out) The miror, Changes ou Another day. Le public aura droit à un très vieux morceau (Fire ?) et à une reprise de In Memoria (5.55) dont Soul Stalker était le chanteur. Reprise qui m’a fait extrêmement plaisir pour ne rien vous cacher. L’entrée en matière fut bonne, passons à No More.
No More
No More fait parti de ces groupes qui ont changé de siècle. Leurs premiers morceaux doivent dater de la fin des années 70, cependant, lorsque l’on remarque le set de synthé du clavier, on se rend bien compte qu’ils sont restés au gout du jour.
No More fait de la cold wave basé sur un duo guitare et synthé qui on le sens bien est parfaitement rodé. On notera que le guitariste à utilise une sorte de résonateur a la place du médiator qui permet d’avoir un son de cordes frottées, à la manière d’un archet. Ce qui donne un son assez planant à la guitare. Quant au synthé, ca marque de fabrique pourrait être son utilisation du Thérémin car elle en joue. Il ne sert pas qu’à faire des effets, mais bien à produire des notes. Coté set, on a tous remarqué « Suicide Commando » qui est le tube de No More. Cette chanson aura tellement rappelé de soirées au public, qu’a la fin du concert, deux rappels ont été nécessaire pour satisfaire le public. Sans aucun doute, il s’agit de la meilleure prestation de la soirée.
Modern Cubism
Modern Cubism est le side project de Jean-Luc de Meyer de Front 242. Si vous ne connaissez pas Front 242, c’est eux qui ont créé l’EBM (Electro Body Music) et, si vous ne savez pas à quoi cela ressemble, achetez vous un album pour remplir le trou béant qu’il y a dans votre discothèque ! Avec Modern Cubism on est dans de l’EBM baudelairienne. Oui, vous avez bien entendu, de l’EBM avec de la poésie chantée dessus. Imaginez Front 242 avec Jacques Brel en train de réciter du Baudelaire, vous avez Modern Cubism. Choix assez casse gueule de mettre les fleurs du mal en électro, et, le plus surprenant, c’est que ca marche sur certains morceaux. C’est quand même pas évident l’EBM en français avec des textes extrêmement connus.
Baudelaire n’était pas le seul poète invité hier soir et les poètes belges étaient à l’honneur aussi.
Un concert assez déconcertant, transgressant les canons des deux genres ou il y avait du bon, et des choses un peu plus hasardeuses. Mais une expérience intéressante a voir et à entendre.