Petit rappel : le 17 novembre dernier l’association Technopol lance un cri d’alarme à destination des autorités pour les alerter sur la situation, selon eux, dramatique auxquels sont fréquentés les établissements de nuit de la capitale. En cause, plusieurs facteurs qui font qu’il devient de plus en plus difficile de pouvoir assurer aux « noctambules », 45 % des parisiens selon l’INSEE, une offre diversifiée de divertissement. Un exemple parlant, la législation anti-tabac est totalement incompatible avec le décret anti-bruit. Les acteurs du milieu se plaignent également de ne pas avoir d’interlocuteur attitré dans le domaine de la musique électronique par exemple, puisque jugé trop sulfureux à un moment donné. Il y a bien eu l‘Observatoire des lieux de vie et de diffusion musicale créé par la Mairie de Paris en 2004 mais mis en sommeil depuis 2006. La nuit parisienne, à force d’avoir été ostracisé se voit aujourd’hui menacée par d’autres villes européennes (Londres, Berlin, Barcelone…) facilement accessibles avec les tarifs proposés par les compagnies aériennes low-cost. Il devient urgent de réagir sinon la ville lumière ne sera plus qu’une ville musée…
Fred 30 Nov 2009
Vous en avez sûrement entendu parler, vous avez peut-être vu l’affiche lors de vos sorties mais avez-vous signé la pétition ? Si ce n’est déjà fait, vous avez encore le temps puisque celle-ci est en ligne jusqu’au 31 décembre.