Jour 1
Le premier soir commence très bien avec la soirée des Inouïs, où performent notamment l’Ordre du Périph’, Concrete Knives ou encore Apollo Noir.
La soirée Cold Fame, au Carmen, se défend également très bien avec une jolie programmation : Born Idiot, Thé Vanille et Holy Two, trois projets aux univers artistiques marqués chacun dans leur genre.
Zoom ensuite sur la machine du Moulin Rouge, où les drôles de rappeurs de 47Ter viennent tout donner : si leur concert reste peut-être un ton en-dessous de celui qu’on avait pu voir au Woodstower festival à Lyon en septembre dernier, on salue tout de même l’énergie qu’ils ont mis, car il n’y a pas à dire, du « piano souffleur » aux grattes électriques, ça joue !
La découverte de la soirée se passera à la Chaufferie juste après : un groupe de « rap finlandais » qui répond au nom de View et entre autant dans la catégorie du rap que du métal et de la dubstep ! Une chose est sure : leur live n’a pas fait l’unanimité mais il avait le mérite d’être très particulier et de n’entrer dans aucune case.
Jour 2
La jolie voix d’Adam Naas conquiert un Bus Palladium plus que complet en ce deuxième soir de festival ! C’est ensuite au Backstage que nous retrouvons la rappeuse Blu Samu, une proche du crew des belges du 77 pour un changement d’ambiance complet qui envoie sur la lune, aussi bien lié à son top « ceinture de sécurité » qu’à son flow léché et ses bangers enflammés. La musique électronique et texturée à souhait d’Irène Drésel a ensuite clos les festivités en beauté.
Jour 3
Vient enfin le dernier soir, ou comment finir en beauté en enchaînant les prestations d’artistes de toutes envergures : de Gaêl Faye l’écrivain à Oxmo Puccino le ‘padre’ en passant par Eagle-eye Cherry et son tube interplanétaire, il y avait de quoi faire !
Petite déception concernant le très chouette Miel de Montagne dont la prestation a été beaucoup brimée par l’endroit où il jouait : les Trois Baudets et leurs éternelles places assises doublées de larges poteaux qui ne l’ont pas beaucoup aidé à faire décoller l’ambiance dans l’assemblée !
Live mitigé à la machine pour Jok’air, qui s’est un peu fait attendre et a eu du mal à toucher son public, malgré une bonne énergie d’ensemble.
Un MaMA 2018 bien fatigant, mais qui lorsqu’il se termine, laisse toujours un goût de reviens-y !