Will Oldham débarqua dans nos vies sans prévenir il y a vingt-cinq ans avec There Is No-One What Will Take Care Of You (Drag City). Et depuis ce jour, on voit la vie un peu différemment. Avec son folk dégingandé, Oldham illumina son Kentucky natal et tous les gens de bon goût. En 1993, Christophe Basterra chez Magic RPM et Stéphane Deschamps aux Inrocks écoutaient religieusement Idle Hands Are The Devil’s Playthings ou There Is No-One What Will Take Care Of You. Et ils avaient de la chance nos deux tauliers des 90’s. Car en 2018, la discographie de ce garçon est aussi bien rangée que la chambre de Kev Adams quand il était adolescent. C’est à dire 2017. Par où commencer ? Par Palace Music ? Par la période Bonnie « Prince » Billy ? C’est à ce moment qu’intervient Songs Of Love And Horror. Will Oldham reprend les principaux titres des périodes Palace Music/Bonnie « Prince » Billy, périodes qui comptent au bas mot 20 albums. On se retrouve nez à nez avec des chansons dans leur plus simple appareil. Et comme Will est fait du même bois que Jason Molina, il ne faut aucun artifice pour que ses chansons fassent leur effet. Et c’est cette apparente simplicité qui subjugue autant qu’elle désarme. Comment peut-on écrire autant de merveilles ? Si vous ne connaissez pas le type, c’est maintenant ou jamais. Vous n’aurez plus aucune excuse.
Will Oldham - Songs Of Love And Horror
Songs Of Love And Horror de Will Oldham est disponible chez Domino Records.
- I See a Darkness
- Ohio River Boat Song
- So Far And Here We Are
- The Way
- Wai
- The Glory Goes
- Only Someone Running
- Big Friday
- Most People
- Strange Affair
- New Partner
- Party With Marty