Wolfmother
Depuis 2006, le phénomène Wolfmother a donné naissance à une tripotée de groupes emboitant le pas des fers de lance du renouveau du rock 70’s (Parlor Mob pour cité le meilleur de leurs suiveurs) et à même inspiré un des meilleurs remixeurs en activité en la personne de MSTRKFT (ancien membre de DFA). On se rappelle en effet de son remix ultra dansant de « Woman ». Trois ans plus tard, il ne reste plus qu’un membre originel du groupe. En effet, le bassiste/claviériste et le batteur s ‘étant fait la malle, Andrew Stockdale, le chanteur à la voix suraigüe, a réuni une nouvelle horde de chevelus en mal de distorsion pour continuer l’aventure et écrire le nouvel album de Wolfmother.
Passons maintenant aux choses sérieuses, qu’en est il de ce nouvel album ? Et bien, l’album commence sur les chapeaux de roue avec un « California Queen » tonitruant. Les fondamentaux de Wolfmother sont toujours présents : la voix unique d’Andrew Stockdale, les riffs et solos ultra typés 70’s. L’impression se confirme avec le second titre et le single « New Moon Rising ». « White Feather », le troisième titre sonne plus pop, agréable surprise que d’entendre Wolfmother dans ce registre. Ensuite, ça se gâte un peu.Le son s’est gonflé depuis l’album précédent, il est plus gras. Mais, on perd les couleurs intéressantes et originales apportées par le clavier dans les anciennes compositions. Du coup, par moment, le groupe se mue en une machine à riffs certe efficace mais sans réelle saveur et sans surprise comme dans le très Sabathien mais insupportable « 10,000 Feet ». Le disque est ponctué de ballades assez (voir très) semblables à celles du premier album, toutefois de bonnes factures. On retrouve heureusement plus tard dans l’album de véritables réussites comme le monumental « Black Round », que l’on imagine démentiel en live.
Discographie
WolfmotherFinalement, dans son nouvel album, Wolfmother s’en tient à ce qu’il sait faire de mieux : un rock 70’s terriblement efficace. Malheureusement, on ne retrouve pas vraiment ce qui démarquait Wolfmother des autres groupes du genre dans le premier album. Malgré la véritable signature vocale du frontman, le reste est assez commun, dans la composition comme dans le son. On attendait un peu plus du groupe qui avait réveillé notre nostalgie des années d’or de Jimmy Page, et qui aurait peut-être pu sortir le cerveau d’ Ozzy Osbourne de son coma.
J’aime bien le titre Sundial et c’est vrai que Back round c’est pas mal du tout.
J’ai découvert WolfMother il y a peu avec leur premier album, et c’est vrai que j’ai été conquis par ce rock qui sonne plutôt oldies, contrairement à cette grosse tendance de faire du rock « jeune ».
De la à dire que le chanteur a une voix unique… peut être pour Cosmic Egg que je n’ai point écouté, mais en tout cas sur Wolfmother, des fois elle fait pense à Jack White…
Enfin, si je mets la main sur Cosmic Egg, j’y jetterais certainement une oreille : merci donc de l’info !
Juste : ce Cosmic Egg n’est pas si cosmique que ça. Mais la barre était placée bien haut avec le premier album. J’en retiens deux choses :
1) « California Queen » est tout de même une tuerie absolue. Rien que pour ça, l’oeuf cosmique vaut un détour.
2) L’ajout d’une deuxième guitare vient renforcer le son, et on en vient à regretter qu’elle ne fût pas présente sur des titres comme « Dimension » ou « Woman », à l’époque… (Bigre, vu la puissance de feu à une guitare… j’ose à peine imaginer la chose)
Et du coup, cette deuxième guitare donne envie d’entendre les anciens morceaux en live, ce qui peut arracher…
Ha oui j’oubliais : Dieu que les pochettes de Wolfmother sont laides. Ne faites pas attention.
Ca c’est bien vrai !
Encore une chance que la musique n’est pas au niveau de la pochette pour bien des albums, pas que ceux de WolfMother (y’a quand même un mieux depuis le précédent…).