Musique et partage
Pendant plus de deux heures, Idir a ravi le public (kabyle ou pas) de la salle de l’Espace Albert Camus. Partageant ses chansons avec le public qui reprend tous les refrains par cœur, il raconte la kabylie qui l’a vu naître, sa culture et ses traditions. Chanteur moderne et engagé, il célèbre les femmes de son pays, leur identité et leur émancipation. Il dédiera d’ailleurs à toutes les jeunes femmes, la Lettre à ma fille issue de son dernier album Ici et Ailleurs, un texte poignant en forme de testament et d’héritage d’un père à son enfant. A plusieurs reprises durant le concert, les spectateurs seront nombreux à descendre dans la fosse, pour danser ensemble sur ces rythmes d’Afrique du Nord. Une parenthèse de joie et de partage entre peuples et générations.