Les Toy, très soigneux de leur image, ont encore confié leurs photos de presse au légendaire Steve Gullick. Mais pour Happy In The Hollow, leur nouvel album, il ont quitté leur label historique (Heavenly) et ont travaillé seuls… 2019 est donc l’année du changement pour Tom Dougall et son groupe. Sur Happy In The Hollow, la formule et les influences restent les mêmes. On n’attendait pas du groupe qui a signé la chanson de l’année 2016 (I’m still believing) de danser la carioca. Mais on ne s’attendait pas à une telle démarche. Résolument plus doux que ses prédécesseurs, Happy In The Hollow rend les choses plus faciles.
Pourquoi êtes-vous arrivés sur le label Tough Love Records ?
Dominic : Nous avons rencontré Stephen et nous nous sommes tout de suite entendus, car nous avons la même façon de voir les choses et nous aimons la même musique. Tout semblait parfait et nous savions que cela irait. Je suis très heureux que Toy ait intégré ce label.
Discographie
TOYToy – ‘You Make Me Forget Myself’
Vos photos de presse sont de nouveau signées Steve Gullick (Nirvana, Songs: Ohia, Ed Harcourt…). Pourquoi l’avoir choisi ?
Steve nous a pris en photographie dès le début. C’est un chic type. Et il fait de superbes clichés.
Pourquoi avoir produit vous même ce disque ? Comment avez-vous trouvé son son ?
Nous avons toujours eu des idées assez arrêtées sur le son de notre musique. Nous avons même des idées très précises sur les détails techniques liés à son enregistrement. Depuis le début du groupe, nous avons une idée précise du son que nous voulons avoir… Et cela dès l’enregistrement des démos.
Nous avons aimé travailler avec Dan Carey. En plus d’avoir été notre producteur, c’est un ami. Cela rajoute une dimension personnelle à notre collaboration. Mais nous voulions être plus productifs, plus rapides… Nous voulions prendre en main notre destinée. C’est donc un enregistrement très personnel, très unique.
Quel est le meilleur souvenir lié à l’enregistrement de ce disque ?
Je vivais dans le studio et j’étais réveillé chaque matin par le bruit de la porte du studio qui claquait quand les autres arrivaient. Nous avons mixé le disque pendant la Coupe du Monde. On a alterné des sessions de mix assez intenses et des sessions au pub pour regarder les matchs. C’était génial d’avoir le studio de Dan à notre disposition. Tout cet équipement… Pour nous tous. C’est assez fun de mixer un disque ensemble.
Panda chante sur ce disque (Strangulation Day). Il aime sa voix ? Pourquoi s’est il mis à chanter ?
Panda a une voix très différente de celle de Tom. C’est donc très intéressant d’avoir ces deux voix à notre disposition. Nous sommes au final assez nombreux à chanter sur Strangulation Day. Nous avons multiplié les possibilités.
Quelles relations entretenez-vous avec la France ? Vous allez venir jouer trois concerts prochainement…
La France est un endroit formidable et les Français nous ont toujours soutenu. C’est, de plus, un pays génial à visiter. J’ai hâte de revenir.
TOY – Sequence One
Happy In The Hollow de Toy sera disponible le 25 janvier 2019 chez Tough Love/Differ-Ant.
Les Toy seront en concert les :
- 21 février 2019 à Rennes (La Route du Rock)
- 2 mars 2019 à Paris (Petit Bain)
- 9 mars 2019 à Lyon (Transbordeur)
- Sequence One
- Mistake A Stranger
- Energy
- Last Warmth Of The Day
- The Willo
- Jolt Awake
- Mechanism
- Strangulation Day
- You Make Me Forget Myself
- Charlie’s House
- Move Through The Dark
English text
Why did you do a deal with Tough Love Records ?
We met Stephen and immediately hit it off, as we had a similar love of music and way of looking at things. He already had a great roster and we knew it would make a good fit. I’m very pleased we joined Tough Love.
Your press pictures was shooted by Steve Gullick. How did you meet Steve ? Why did you choose him ?
Steve has been shooting us since pretty early on in our band’s trajectory and it’s always enjoyable to work with him. He’s a good guy and he creates great images.
Why did you produced yourself this album ? How did you find his sound ?
We’ve always had defined ideas about how we want each detail of the music to sound, often down to the finer technical details. Since the beginning, when demoing songs at our home studios we would always get things sounding as close to how we wanted as possible, learning as we went how to realise those sounds through different processes and experiments.
We have always loved working with Dan Carey as he certainly adds his own dimension and is a great friend, but in recent projects with our producers we found that whilst it could be productive, we became more and more keen to remove the middle man and take the reigns. It was a very enjoyable and instructive process to be completely responsible for the record from beginning to end, and the final result was something that was more unique to us.
What’s your best memories of this recording process ?
I was living in the studio and would be awoken every day by the others arriving at the door. The World Cup was going on during the whole mixing process so we would intersperse intense mixing sessions with trips to the pub to watch the games. It was great to have this wide range of high end equipment to experiment with courtesy of Dan handing over his studio to us, and doing live mix-Downs with all of us at the controls was always fun.
Panda is now a singer… Panda. Do you love your voice ? Why did you want to sing on this record ?
Panda’s got quite a different voice to Tom, so it’s interesting to have the variety. On Strangulation Day there’s a chant from lots of us singing together. Having different vocalists gives us more scope for fitting the singing to the atmosphere of the music.
What are your relationships with France ? You will play three show next year…
France is a great place and the french have always been good to us and supportive. It’s a wonderful country to tour in and explore. I’m really looking forward to getting back there.