Neptune en cinq questions
Ton souvenir de concert ?
Septembre 2018 : première partie de Gaston Moins le Quart à Thou Bout d’Chant. C’était un peu mon retour sur scène après des années loin de la musique. La salle était pleine, le public bienveillant. J’ai retrouvé ce frisson, cette magie suspendue, tout ce pour quoi on fait tout ça, et je me suis dit « plus jamais j’arrête ».
Discographie
NeptuneTa rencontre en tournée ?
Tournée c’et peut-être encore un grand mot, mais des rencontres autour de la scène, ça oui, il y en a toujours et ça fait partie de la fête! Je citerai Pandore. Il y a deux ans on s’est croisés sur un tremplin. J’avais adoré son écriture. Bon, il a gagné. Pas moi. J’ai continué à le suivre, et de voir ce qu’il arrive à faire sur scène, là comme ça tout seul ou en formation minimaliste c’est pour moi un exemple. Ça a un peu changé ma façon de bosser, je ne me trouve plus d’excuses. Bon, il sait pas tout ça. Peut être qu’il tombera sur ces mots. Je crois que ça le ferait rire.
Ton anecdote dans le van ?
Pour l’instant en guise de van j’ai le métro ou la voiture. Comme je suis un peu traqueuse j’écoute de la musique, fort, pour me donner du courage.
Ton nouvel EP en quelques mots ?
Actuellement on est au stade de maquette. On fait ça avec mon pote Max, en home studio (bon, dans sa cuisine quoi). On expérimente pas mal de choses. L’EP c’est le rêve suivant. Je veux prendre le temps de rencontrer les bonnes personnes. Je le vois comme un voyage poético-cosmique. Une interface entre rêve et réalité.
Ton prochain rêve ?
Un seul ? Trouver la personne qui m’aidera à arranger mes titres pour qu’ils prennent une autre dimension.
La playlist de Neptune
En écoute avec Neptune
En écoute avec Neptune
Tout simplement pour moi la plus grande chanson de tous le temps.
Ma chanson préférée au monde. Au départ c'est une chanson d'Anne Sylvestre mais j'aime encore mieux cette reprise.
J'aurais pu en citer dix de Benjamin Biolay tant j'ai écouté ses albums en boucle. Pour moi c'est un maître. Musicien et arrangeur de génie, parolier hors pair. Dans Palermo Spleen j'aime l'association avec le chant lyrique qui vient à la fin, tellement bien amené. Et les paroles ... "entre tes cuisses, tu calais ta 8.6 et moi miss, miss, je voyais le précipice". C'est génial!
Cette chanson là a bercé mon adolescence. Mélange de beau et de désespéré. J'ai encore des frissons quand j'y pense.
L'alchimie savante entre classicisme et modernité.
Je me souviens avoir entendu pour la première fois cette chanson en concert et ne l'avoir jamais oubliée. J'étais contente de la retrouver sur l'album.
J'adore l'énergie solaire de cette chanteuse québécoise. Ses chansons véhiculent toujours un message positif et ça fait du bien. Et je trouve la production assez chouette. J'ai choisi le vertige parce que justement l'écoute est envoûtante, comme son titre.
Parce qu'il fallait n'en choisir qu'une. J'aime bien l'idée qu'on devrait plus souvent lâcher prise. Ce garçon est plein de sagesse.
Un chanteur que j'aime beaucoup (encore!), et la BO de mol film préféré (Les chansons d'amour - Chistophe Honoré). J'aime la mélodie teintée de mélancolie. Et c'est un clin d'œil à New York qui est une ville incroyable.
Parce que j'ai lu tout Vian. J'aime sa malice d'écriture, son impertinence. Le déserteur c'est le courage de dire non. On devrait s'en souvenir plus souvent.
Plus d’informations sur la page Facebook de Neptune.