Le maître mot est cette année allier « la tradition et la modernité ». Comment allez-vous réussir à marier les deux ?
Sébastien Vidal : Comme toujours depuis 50 ans. Un pied sans dans la musique de Django, dans sa tradition, son histoire, avec une ouverture de festival dans le village où il a vécu… avec les plus grands artistes de cette musique… Christian Escoudé, Tchavolo Schmitt ET le meilleur du jazz, des musiques actuelles et enfin de la world. Tradition et modernité… Il n’y a d’ailleurs pas de modernité sans tradition. Comme disent les Maravilas du Mali, si tu sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens.
Discographie
Thomas DutroncCertains concerts seront gratuits… Notamment à Samois-sur-Seine. Cet aspect (la gratuité) est il important pour le festival ?
Il est essentiel. On doit aller chercher les publics, avoir une offre généreuse, et plurielle qui parle à tous les publics
Les tarifs ne vont pas changer par rapport à l’édition 2018. Rien ne change ? Le site reste le même ? Le public va t-il avoir droit à quelques surprises ?
Même tarif que l’an dernier… Rien en change, on améliore simplement la proposition, l’accueil, la scène, le son… Des surprises oui, avec des concerts sur l’île scène des luthiers. De vrais concerts.
Parov Stelar – All Night
Comment a été bâtie cette programmation ? Elle est le fruit d’un travail collectif ?
Oui, c’est presque 10 mois de travail. On consulte beaucoup. David Reinhardt, petit fils de Django, Max Robin, musicologue, critique et musiciens ou encore Matthieu Chatelain qui anime la scène des luthiers… J’aime penser que le programme est la somme des envois de toute l’association avec aussi beaucoup de découvertes.
Jupiter Okwess – Musonsu
Quels sont les moments, pour vous, à ne pas manquer cette année?
L’ouverture à Fontainebleau avec Parov Stelar,sera un moment incroyable… ou encore Tom Misch le samedi soir.