Goodbye Moscow en cinq questions
Ton souvenir de concert ?
Dans une laverie, au milieu de grandes machines à laver orange, avec mon ami d’enfance à la batterie, je chantais et ma guitare criait, les gens finissaient leur marché et nous regardaient à travers la vitrine, interloqués, on se sentait rock et surréalistes. Il était midi place de la Banque à Dijon, c’était, en fait, un peu surréaliste. J’avais 16 ans.
Ta rencontre en tournée ?
Toutes les femmes et hommes qui font vivre des lieux de concert de qualité dans des villages, des régions reculées, c’est très romantique. Ca donne toujours des rencontres très humaines.
Goodbye Moscow – Concert confiné
Ton anecdote dans le van ?
Dans les vans, je me déconnecte et je rêve. Il a dû se passer des choses, mais je n’en ai aucun souvenir.
Ton dernier disque en quelques mots ?
C’est un instantané, la musique qui passait par moi au moment où je composais. Il y a des chansons d’amour mais aussi des questionnements sur l’Univers et le temps, une berceuse et des souvenirs.
Ton prochain rêve ?
Tourner un clip dans l’espace.
La playlist de Goodbye Moscow
En écoute avec Goodbye Moscow
En écoute avec Goodbye Moscow
J'aime les musiques tristes.
Parce que la partie instrumentale au milieu me fait vibrer comme l'harmonica de la bande originale de Il était une fois dans l'Ouest.
Je suis un fan aveugle de Blood Orange depuis que je l'ai découvert avec cette chanson. Je pense qu'elle a beaucoup influencé mes premiers essais musicaux avec Goodbye Moscow.
Partir dans le cosmos avec quelqu'un qui te chuchote dans l'oreille.
J'adore cette idée de faire recomposer des musiques classiques par des compositeurs d'aujourd'hui ! Les Quatre saisons recomposées par Max Richter, c'est du pur cinéma intérieur.
J'adore son interprétation de cette chanson, tirée de la vidéo "3 jours à Motorbass" sur Arte, on voit le poids de ce qu'il dit dans tout son corps.
J'aime les musiques tristes, bis.
Enivré par la mer, seul avec mes écouteurs devant l'océan en Bretagne, j'ai dansé. J'avais 14 ans, un moment qui restera toujours, déclenché par une musique incroyable !
Cette musique fait partie du spectacle Venezuela de Ohad Naharin, qui a été mon électrochoc pour recommencer à danser, il y a deux ans.
Je crois que je n'ai jamais vu le film The Thin Red Line, mais cette musique est l'une de celles qui me traversent l'esprit le plus souvent.
Goodbye Moscow - L'univers
- La danse (intro)
- La danse
- L'univers (si le temps n'était qu'un point)
- Agatha
- Chanson d'amour
- L'étincelle
- La fin du monde
- L'océan
- La famille
- Aujourd'hui et toujours
- Propaganda
- Désolé