« Voilà quelques années que j’accompagne du regard ce festival atypique qui fédère au delà des salles et des gens impliqués. Vous trouverez ci-dessous une sélection d’instants uniques dont les ellipses entre chaque séquence induisent ces connexions qui rassemblent, construisent et unissent cette mobilisation de talents pour offrir au public toute sa diversité et sa sincérité. »
1. Martin Luminet, Auditorium Maurice Ravel :
Tout un symbole et la confirmation que le plus beau est à l’intérieur, invité ici par Julie « Buridane » à une séance de répétition au cœur de l’auditorium de Lyon, en compagnie des enfants de l’ALAE qui se produiront quelques heures plus tard sur la grande scène au côté de l’artiste dévouée pour reprendre son répertoire, Martin Luminet et son humour pas moins pédagogique et appliqué, tissant ici des amitiés pérennes, des instants précieux qui démontrent que la musique est le langage universel qui unit et fédère les beaux projets.
2. Matthias Bouffay & Lucas Roullet-Marchand, Marché Gare :
Guy Lux et Simone ou autres tandems mythiques, Matthias et Lucas les joyeux compères d’A Thou Bout d’Chant, ici à la salle des Rancy avec une diffusion sur écran « géant » lors de l’édition des 24h00 du mot 2019, la salle étant trop petite pour accueillir le public toujours plus nombreux, deux compères irremplaçables et à la passion communicative, notre Eurovision Lyonnais qui fait bien des envieux.
3. Buridane & Martin Luminet avant la montée sur scène, Auditorium Maurice Ravel :
Photo prise quelques minutes avant la montée sur scène de l’Auditorium, instant volé de détente qui tend à démontrer que les tensions et l’appréhension se ventilent aussi vite par leur poids qu’elles peuvent servir de moteur à de belles intentions…
4. Melba & Marion, 24 heures du mot, Marché Gare :
Melba rejoint par Marion qui monte spontanément sur scène sans se faire prier au Marché Gare une salle toujours affectionnée pour sa jauge et sa proximité avec les artistes à quelques centimètres et qui donne l’envie d’approcher les étoiles, alunissage accomplit ce soir là.
5. Marie Daviet, salle Léo Ferré :
On me dit souvent (trop) sensible à la gente féminine dans mon approche et mes photos, il y a beaucoup de vrai et je ne m’en cache pas, mais c’est toujours dans le respect émotionnel et attentionné de mon sujet, le monde est femme et elles en sont les plus respectueuses ambassadrices, cette photo de Marie Daviet le montre avec évidence.
6. Martin Luminet & Antoine Bertazzon, Salle Léo Ferré :
strong>Martin Luminet & Antoine Bertazzon, on ne sait plus qui invite l’autre, deux complices comme Souchon et Voulzy à quelques centimètres du public d’une salle chaleureuse, la légèreté et l’humour toujours de mise.
7. Enfant public, Marché Gare :
Les enfants illuminent toujours l’objectif plus que tout, je me censure souvent sur ce thème éthiquement, je capture mais ne publie jamais sur ce sujet, à de rares exceptions, ici avec l’autorisation des parents pour témoigner en toute simplicité que la musique n’a pas d’âge, ni de barrière quand elle parle au cœur.
8. Sarah Mikovski & Auguste Wood, Marché Gare :
Sarah Mikovski et Auguste Wood réunis durant l’édition 2019 des 24 heures du mot au Marché Gare, pour ainsi dire le Grinch et son alter ego, pour sûr s’ils devaient nous faire un petit, ce serait la fin pour nos zygomatiques, le Cross Over rêvé d’une soirée qui ne l’était pas moins.
9. Buridane, Auditorium Maurice Ravel :
Quand tu assistes aux répétitions tu comprends tous les enjeux et les imbrications pour parfaire un spectacle. Souvent beaucoup de tension et d’enjeux et pourtant dans l’instant tout disparaît pour ne laisser place qu’à l’émotion, émotion dont Julie (Buridane) est certainement le plus beau des vecteurs.
10. Louis-Jean Cormier, Salle Léo Ferré :
Artiste généreux qui donne plus que ce qu’une salle peut contenir, la magie du Canada qui comme la Belgique offre souvent des artistes sans filtre dont la sincérité touche au delà des barrières sans filtre.
11. Louis-Jean Cormier, musicien, Salle Léo Ferré :
Difficile toujours dans la photo de désaxer son objectif sur autre chose que le vecteur qui canalise le concert, souvent le chanteur au détriment des musiciens, ce serait dommage car c’est souvent là que l’émotion est la plus riche et libérée de toute attente.
12. Louis-Jean Cormier & Kevin Fauchet :
Beaucoup de timidité hors scène pour aller chercher les artistes pour un portrait, toujours l’image du photographe paparazzi cannois en tête et l’impression d’abuser. Un exploit renouveler auquel je me plie souvent par obligation pour illustrer une interview, mais avec le temps, c’est finalement devenu pour moi un thème qui offre de beaux instants, où autant l’artiste ainsi que le photographe créent une complicité dans un moment unique.
13. Amélie-les-crayons, Auditorium Maurice Ravel :
Amélie-les-crayons en une image, à la fois principal vecteur et connectée à un ensemble qu’elle fédère.
14. Amélie-les-crayons & les enfants, Auditorium Maurice Ravel :
Petite anecdote d’un journée crossover où tu dois être à deux endroits à la fois sur le même horaire et sans don d’ubiquité. Tu arrives à te couper en 4 (préparation du concert à l’auditorium d’Amélie les crayons, interview portrait des Limiñanas à l’Épicerie Moderne retour à l’auditorium pour le concert. Tu t’échappes rapidement de la salle pour l’épicerie moderne pour les Limiñanas, espérant arriver avant la fin du concert. Et soudain tu es rattrapé par Marguerite pour faire une photo de groupe des enfants et d’Amélie : mission accomplie par la chance et le parfait alignement des planètes.
15. Minawa, déjeuner-concert, salle Léo Ferré :
Les déjeuners concerts, un concept nourrissant pour alimenter les oreilles à l’heure de la pause. Drôle d’endroit pour une rencontre comme dirait l’autre et à la fois une recette qui va au delà des saveurs, ce jour-là, j’étais magnétisé par l’élégance et la subtilité de cette artiste avec un ressenti que je n’ai pu définir sur place. C’est après avoir repris contact sur les réseaux sociaux avec Marie que j’ai découvert que nos sensibilités et visions du monde était plus que commune, persistantes et précieuses…
16. Leïla Huissoud, Théâtre Comédie Odéon :
Je me souviens de ce jour où mon ami Kévin Fauchet m’a dit, je vais te présenter quelqu’un d’incroyable, pour ne pas dire extraordinaire. Je ne l’avais pas encore vue sur scène quand il me la présente, mais elle dégageait déjà une énergie, une aura magnétique emplie de sincérité et une maturité peu commune. La suite ne fit que confirmer ces impressions, aujourd’hui devenue Femme, tout est encore là, bien présent, l’ombre du doute et la fragilité en veille au profit d’une joie communicative accompagnée de nouveaux talents d’actrice, de danseuse à l’image d’un petit oiseau sorti de sa cage, devenu majestueux et libre d’aborder le présent.
17. Nazca, Marché-Gare :
Marché-Gare avec les Nazca, Juliette et sa voix cristalline, jamais salle aura amenée de si belles proximités et couvert autant de couleurs musicales, en travaux depuis deux ans, hâte de retrouver cette réalité augmentée.
18. Carmen Maria Vega, Club Transbo :
Carmen Maria Vega sur la petite scène du Club souvent plus habitée que la grande scène, ce fut le cas ce soir là avec cet oiseau de bonne augure qu’est Carmen Maria Vega et les belles âmes gravitants autour de la scène.
19. Pomme, Périscope :
Claire plus que Pomme au Périscope, de beaux souvenirs nombreux à ses cotés et très fier du chemin parcouru et de sa liberté de ton dans un monde conventionnel, sans cible, elle touche plus d’un cœur comme dirait mon amie Cara Mia.
20. Mathieu Boogaerts, Épicerie Moderne :
Mathieu Boogaerts ou les atomes crochus se télescopent souvent, artiste que j’idolâtre et qui me procure dorénavant de l’embarras pour avoir été pris à partie plusieurs fois sur scène par ma présence et ma boite à « click » pourtant discrète et éthique, certainement ici ma dernière photo de ce grand perfectionniste au talent indéniable.
21. The Limiñanas, Épicerie Moderne :
Suite de l’anecdote de la photo de l’auditorium après 2 aller-retours à l’Épicerie Moderne dans la journée, portrait et interview pour SK*, j’arrive sur la fin du concert bord de scène inaccessible, je me glisse derrière la console au côté d’Émilien et cette photo a la belle énergie faite dans les dernières secondes du concert, s’ensuit un très joli épilogue au bar de l’Épicerie et de beaux échanges à la dédicace avec ces artistes à la générosité sans faille.
22. La fine équipe, Périscope :
Le jeu de la photo d’équipe le soir d’une fin de festival, pas facile et souvent vaincue par la fatigue et le cumul champagnisé, mais c’est sans compter sur le dynamisme et la volonté, un beau souvenir de personnes qui comptent plus que de raison.
23. Emile Marsh, Salle des Rancy :
Une belle rencontre dans un bel écrin, de beaux échanges pour se rendre compte que souvent les gens qu’on aime se côtoient bien au delà des murs.
24. Clara Luciani, Transbordeur :
Clara Luciani ou sous les projecteurs, la vitesse lumière du succès vous mets souvent à l’écart de la texture de la vie. Les conditions de shoot draconiennes et ultra contrôlées, découverte avant le raz de marée d’une reconnaissance méritée, il fut difficile ce soir-là de rendre hommage à son talent qui se distille bien au delà des trois premières chansons, contrainte à laquelle il faut souvent rester humble. Ce soir là, l’artiste épurée de son entourage gestionnaire est venue à la rencontre de l’équipe du festival pour les remercier, un grand moment d’humilité .
25. Martin Luminet, Transbordeur :
L’ami Martin, sur la grande scène du Transbordeur en version pop, revêtu de son talent charmeur, un public sans attente souvent le plus dur a conquérir. La connexion et la rencontre eurent bien lieu ce soir-là en première partie de Clara, plaisir partagé et bonheur communicatif de mise, chapeau Haut !
26. 24 heures du mot, Salle des Rancy :
Hé hé, trois photos remontées pour saisir l’ensemble de tout ce talent « panoramique », une prouesse modeste face à ces artistes bien associés par Matthias & Lucas pour les 24 heures du mot.
« Fabrice Buffart, auteur photographe indépendant né le 5 juillet 1969 à Valenciennes, entame des études d’architecture à Roubaix, puis entre aux arts décoratifs de Strasbourg pour étudier l’illustration. Après une première carrière de graphiste multimédia et de directeur artistique, il devient auteur photographe en 2012. Spécialisé dans l’art de la scène, il collabore avec le site Soul-Kitchen pour illustrer la vie des salles lyonnaises et l’accompagnement de la scène locale.
Fabrice Buffart pose un regard personnel ouvert sur l’émotion et le lâcher prise qu’elle procure, saisit le juste équilibre entre la sensibilité intérieure et le frisson qu’elle transmet, en quête perpétuelle d’un instant partagé sans cesse réinventé. »