Nino n’était surtout pas un rigolo. Son blues venait de ses entrailles et il continue à remuer les nôtres.
Il est 18 heures en Macronie, vous avez encore le droit d’écouter chez vous le blues des rues désertes et toutes les autres en rêvant de visiter la rua Madureira.
Nino Ferrer – Le blues des rues désertes
Je ne peux plus supporter ces petits matins froids
Dans toutes ces rues désertes où résonnent mes pas
Quand les bars sont fermés, qu’il n’y a plus rien à faire
Dans cette ville humide, que s’en aller dormir.Oh oh oh non, je ne peux pas
Rentrer dormir dans cette chambre sans toi.Monter ces cinq étages, avant d’ouvrir la porte
Sur toute cette poussière, dans cette chambre morte
Cette vaisselle qui s’entasse, ce lit qui me fait peur
Ces draps gris et froissés qui ont gardés ton odeur.Oh oh oh non, je ne peux pas m’étendre sur ce lit sans toi.
Me retrouver seul avec ce miroir qui t’a vue
Dans lequel je me vois, ma jeunesse perdue
Mes rides sous les yeux, est-ce que j’ai tout raté ?
Maintenant que tu es partie, qui d’autre peut m’aimer ?Oh oh oh non, je ne peux pas vivre encore cette vie sans
Toi.
Nino Ferrer - Nino Ferrer