Syd Matters
Charlotte Gainsbourg
En écoutant son dernier album, IRM, j’avais été agréablement surpris. Mais ce soir, en live je l’ai été davantage. La différence est flagrante et agréablement surprenante, entre le live et l’album. Dès le premier morceau nous sommes plongés dans une ambiance électro-rock, que j’apprécie particulièrement. Evidement Beck, le producteur de l’album, y est pour quelque chose. Mais certainement d’avantage Brian Lebarton arrangeur et musicien pour le live. Des morceaux comme Trick Pony, Time Of The Assassins, Greenwich Mean Time, ou Voyage pour qui j’ai un petit faible, prennent toute leur dimension en concert.
Fini la petite fille de « l’éffrontée » de Claude Miller, qui été fascinée par une jeune pianiste prodige ou « la fille de… » qui chantait en duo. Charlotte Gainsbourg est passée de l’autre côté du miroir et s’est émancipée de son passé et de ses liens familiaux, pour devenir Charlotte Gainsbourg chanteuse tout simplement.
Sur scène elle est plus à l’aise que nous pourrions l’imaginer, même si elle reste réservée et peu bavarde. Elle donne l’impression d’être surprise de l’accueil que lui offre le public. Certainement encore un petit reste du complexe d’Electre !
Les morceaux s’enchainent, passant de l’ambiante à une interprétation enlevée sur certains morceaux bien rythmés. La puissance monte progressivement, le public tombe sous le charme. Quatre rappels, une reprise de Bob Dylan, Just Like A Woman, des reprises de son illustre père, Melody, Couleur Café et la soirée est déjà terminée !
Pour une première tournée, je dis bravo, et vivement la prochaine date !
Autre point commun entre les deux : leur label :)
Je m’en suis rendu compte il y a peu!!!
Tu n’as pas mis toutes les photos?!
Sous le charme de ton second set, Rémy !!
1-2-9-10 sont ultimes, comme dirait le grand Rod ;)