Dans leur antre les frères Spitzer triturent les sons et proposent une relecture hypnotique de Tant de fois de Chevalrex, à écouter à fond au volant de votre Chevrolet Chevelle Malibu de 1973.
Je traque mes contradictions,
les guette toutes comme un maton,
creuse à mains nues mes obsessions,
noircis ma peau sur du charbon.
Dans la nuit, combien d’avalanches
viendront chasser ces années blanches,
quand tous les mots qui tombent à pic
fuyaient devant, troublaient l’optique ?
À double tour secret gardé,
pourtant un jour je vais parler
de cette histoire, de ses couleurs,
de ce qu’elle cache à l’intérieur.
Jeter des clous au pied des tours,
rouler à fond sans roue de secours,
risquer mon cul, besoin vital.
Le doute et moi dans un dédale.Je t’ai perdu tant de fois.
Comme désormais c’est la vitesse
qui nous tient la plus belle promesse,
par abandon ou bien colère,
que nous aurons laissé nos pères ?
J’opte pour le détachement,
j’ai suffisamment fait semblant
d’aimer ce monde, de l’aimer tant
en lui souriant comme un enfant.
Un jour comme ça, à un endroit,
d’un coup d’un seul, tout sortira.
Combien de strates accumulées
sur mes épaules tendues, chargées ?
Combien d’années au pied des tours
à faire des burns sans roue de secours ?
Risquer mon cul, besoin vital.
Le doute et moi dans un dédale.
Je t’ai perdu tant de fois.
Tant de fois, je t’ai perdu.
Chevalrex - Providence
- Au Crépuscule
- Providence
- Tant De Fois
- La Tombe De Jim
- Ophélie
- Ophélie Suite
- Monarchie
- L'Endroit D'Où Je Parle
- Dis À Ton Mec
- Une Rose Est Une Rose (avec Thousand)
- Mauvais Départ
- Désirade