La playlist de Ben Lupus
En écoute avec Ben Lupus
En écoute avec Ben Lupus
En écoute avec Ben Lupus
Kiff total pour commencer, on se met bien.
Quand j'écoute ce titre, je pense toujours à Coming Soon, le groupe avec lequel j'ai commencé la musique au lycée, parce que c'est un de nos classiques, évidemment, mais surtout parce que j'entends vraiment dans cet enregistrement toute la joie qu'a pu me procurer le fait d'appartenir à un groupe de rock.
Je ne sais pas grand chose de ce groupe (je sais même pas dans quelle mesure c'est vraiment un groupe, ça semble plutôt être une collab longue distance), découvert via leur label, Drag City (qui reste pour moi une référence incontournable à travers le temps), mais j'adore ce titre, tout sonne trop bien, ça dure 7 minutes mais ça pourrait continuer tout l'après-midi, ça s'écoute sans fin.
Ce que je connais de Silvain Vanot (pas grand chose) me le rend immensément proche et sympathique. Ce titre ne fait pas exception à la règle : "Loin du wagon de tête, avec les indécis, ça me va". Hé hé… J'ai découvert Silvain Vanot un peu par hasard, par sa très bonne reprise de la VF de Nature Boy - dont la VO, écrite par Eden Ahbez pour Nat King Cole, est une bonne candidate au titre de meilleure chanson du XXème siècle.
Ces derniers mois j'ai écouté beaucoup beaucoup de blues, essentiellement du blues rural et acoustique, les tous premiers enregistrements, les pionniers du delta, etc… Je suis tombé sur ça par hasard, un quasi inconnu filmé sur son porche en 1978. Hyper classe, avec un son et un jeu de guitare qui me rendent fou.
C'est un ami qui m'a fait découvrir cette chanson de Battiato, qui m'émeut énormément à chaque fois : difficile de s'approcher plus près de l'ineffable sans trahir. Et en plus avec tant de délicatesse et d'élégance, waouh.
Encore un tube d'Alex Van Pelt, en attendant impatiemment la sortie imminente de son nouvel album. Un BFF toujours au top.
Not everyone's cup of tea, mais moi je pourrais écouter ça toute la journée. Pèire Boissièra est subtilement accompagné ici par François Dumeaux, que j'avais découvert avec son groupe Crypto Tropic, dont le disque éponyme a été déterminant pour moi.
Je suis venu aux Feelies très tardivement, mais j'ai écouté ça tout l'été (en découvrant en même temps les films des années 80 de Jonathan Demme). Un peu comme avec Lou Reed, il y a là quelque chose qui s'approche de la quintessence du groupe de rock à guitares, un truc très communicatif et vraiment jouissif.
Un titre choisi un peu au hasard dans sa discographie : j'adore Jacques Bertin, je l'écoute énormément. Il est injustement méconnu, ou ignoré, mais à vrai dire même pour moi qui m'y intéresse il reste un grand mystère, il faut aller chercher loin les infos... Et puis c'est hyper exigeant d'un point de vue littéraire - et il faut bien avouer que la plupart du temps, je me perds en route dans la chanson, et je ne capte au final que quelques bribes de sens… mais ça me va bien, le plaisir n'en est pas amoindri pour autant, je suis pas un acharné du sens de toutes façons.
Et oui, pourquoi ? Immense tube en tous cas, découvert dans le van la dernière fois que j'étais en tournée avec Mont Analogue, avant la tempête.
Grosse émotion à chaque fois. Et un bel exemple du pouvoir de la chanson, qui peut, en quelques ligne et une mélodie, dire la condition humaine, toucher du doigt les coeurs battants.