Beady Eye
Cure d’amaigrissement pour Beady Eye. Different Gear, Still Speeding ayant remporté un succès plus que limité malgré quelques bonnes chansons, Liam
Gallagher et ses sbires ont changé de producteur. Adieu le classique Steve Lillywhite et bonjour David Sitek, sorcier new yorkais chez TV On The Radio.
A l’époque d’Oasis, les essais infructueux avec les Death in Vegas avaient donné des minutes où la voix du Kid frappait sec. Et la venue de ce Yankee qui n’avait jamais entendu parler d’Oasis avant d’être contacté par le groupe est la seule bonne nouvelle envoyé par les Beady Eye.
Be est bien agencé. Adieu l’huile de friture du premier essai. La production élégante et maligne de Sitek rend service à une troupe subissant une panne sèche maligne.
Car sur les onze titres, Be comporte au final très peu de chansons.
Certains titres ne seraient jamais sortis d’une cave mancunienne si Liam Gallagher ne prêtait pas sa voix. Start a New (bonne idée) et Soon Come Tomorrow frisent le niveau zéro de la chanson. On n’attendait rien de Gem Archer et d’Andy Bell mais là… Liam Gallagher rend les riffs éculés de Iz Rite à peine supportables mais ne peut pas transformer l’essai.
Discographie
Beady EyeFace the Crowd et ses multiples visages replongent le groupe dans la période de l’enregistrement de Don’t Believe The Truth. A l’époque, Zak Starkey et ses boites de Weetabix sur ses toms avaient permis de détendre l’atmosphère. Aujourd’hui, la tentative est vaine. Beady Eye tente d’éviter le naufrage avec la bouée Sitek. On nous avait annoncé un groupe en pleine lévitation : il risque de se manger le plafond et de rapidement redescendre sur terre.
Beady Eye – Flick of the Finger
Pour ne rien améliorer, l’ombre de Noel ponctue le meilleur moment de Be. I’m Just Saying et ses paroles revanchardes (« feeling fine, this is my time to shine. It’s not too late, the future’s getting underway.”) vont faire des ravages dans les salles anglaises. Le cadavre bouge encore. Pour une fois que ces messieurs se donnent la peine de sortir les guitares.
Don’t Brother Me (encore lui…) ennuie et la reprise du chemin stonien avec Shine a Light sauve un peu l’affaire. Comme pour Soul Love, les trouvailles de Sitek rendent l’affaire écoutable.
To be or not to be ? La réponse est rapidement trouvée.
› sortie de « Be » prévue le 10 juin 2013
Aie c’est un peu ce que je crains, un disque bien produit mais sans chanson alors que le premier avait quelques bonnes idées mais une production indigne. Pour l’instant, les deux titres sortis je les trouvent sans âme, sans relief, bref je ne sais même pas pourquoi je vais acheter ce disque hormis pour la fille sur la pochette ;) on savait que le talent était chez noel gallagher et l’énergie du côté de liam gallagher, ça se confirme avec leurs carrières solos. Beady eye n’a tout simplement pas le niveau et sans la voix de Liam se serait même un groupe inaudible. Je sens le bide pointé malheureusement; merci pour ta chronique :)
L’album n’étant pas encore accessible au grand public, difficile d’avoir un avis définitif. Encore que… On le sait, on le sait bien, ce qui a été ne sera plus jamais. Peut on (re)demander à U2, les Rolling Stones ou Depeche Mode (parmi des millions d’exemples) d’occuper, à nouveau, le haut de la marche ? Non. Résultat : les ex « géants » et les autres font plus ou moins bien ce qu’ils faisaient avant, ce qui ravi leur (large) public de convaincus dont bien sûr je fais partie dans le cas des ex Oasis. On peut d’ailleurs imaginer que leur seule bonne vente possible (je n’ai même pas dit bon disque aux yeux de tous) serait dans le cadre d’une réunion… un jour ?
Car bien sûr s’il reste un exercice non seulement simple, mais presque logique c’est taper sur un disque forcément oscillant obligatoirement entre une bonne part de « déjà vu » et sans doute une autre part d’inspiration bien éprouvée.
Lever les bras au ciel en appelant au grand génie Noël ne change rien à l’affaire : sa dernière production était, certes bien écrite donc, mais particulièrement ennuyeuse, plate et sans âme. Comme cela a déjà été écrit, il manque l’énergie d’un certain kid… Lui non plus ne réinventera plus le genre, sauf contributions et associations d’autres artistes, ce qui semble être sa voix (!) à venir.
BE ne convaincra sans doute que les convaincus et à titre personnel, c’est tout ce que je lui demande. Votre critique du dernier album n’était déjà pas brillante et pourtant ce LP m’aura accompagné, moi et quelques autres, durant de longs mois. Tout espoir n’est donc pas perdu. Et si une bonne critique n’est pas envisageable, je me rassure également en tentant de découvrir, par le biais des groupes encensés par la critique justement, de nouveaux talents… Je lis dans des journaux prétenduement « sérieux » musicalement (quelle horrible expression) que le nouveau Daft Punk serait le meilleur de ce qui se fait actuellement. Je réécouterais Beady Eye encore longtemps, Oasis et les copains alors…
Je n’en appelle point au génie de Noel. Je remarque juste que son ombre plane sur ce disque.
Les interviews liées à l’enregistrement du disque: « Sitek nous a permis de lâcher la bride ».
Tout ça pour ça.
Et quand on s’appelle Andy Bell et pondre deux ou trois chansons pénibles… Alors qu’on a écirt Nowhere et quelques bons moments lors d’Oasis.
Je cite : « Noel Gallagher avait quand même un talent certain lors des années Oasis : celui de fermer le beignet de son frangin en ce qui concerne les chansons. Noel s’occupait de la cantine et Liam venait y manger gratuitement. C’était mieux pour tout le monde. »
C’est quand un même vouloir nous expliquer que l’un n’est rien sans l’autre, et ce à sens unique. Sans être tout à fait faux, on ne peut sans doute pas être aussi radical.
De plus, à l’heure ou il aurait fallu « fermer son beignet », contrairement aux apparences et à ce qui pourrait apparaître comme une vérité toute faite aux yeux de ceux qui ont mal révisé le dossier, Noël détient la palme, assez largement devant le frangin. S’il a plus que tout autre déclaré, certes moins fort mais bien aussi souvent, qu’il était Dieu à ses heures et en tous cas au sein du meilleur groupe du monde (ce qui a sans doute été vrai à une période, en tous cas pour la 2e affirmation), il a aussi pondu des chefs d’œuvre comme asséner qu’il souhaitait par exemple voir mourir Damon Albarn (leader de Blur pour le newbie) du sida… avant d’aller jouer avec lui cette année à un concert de charité. Bel exemple de cohérence et d’intelligence (qui a bien faire rire, à juste titre, le petit frère). Si Liam a su surjouer son rôle de rock star, avec un certain talent, voir un humour qui a aidé à fabriquer la légende, y compris avec forces déclarations égotiques, quand on révise les interviews de chacun on se rend compte que le trophée du « beignet à fermer » n’est sans doute pas attribué à celui que l’on croit. Ce raccourci de début d’article virant au cliché est donc dommage… Pour le reste de l’article, je suis ok. Sans doute un LP qui ne ravira qu’un certain public conquis presque par avance. Flick of the finger est bon pour moi, et le premier single est une misère absolue. So what ? J’attends gentiment mon exemplaire dédicacé pour me prononcer…
Ah c’est sûr qu’avec Liam, c’est le même discours de 1993. Pour ça, on est peinard.
Mais quand il s’agit de parler musique, on s’adresse à l’autre. Songbird et les trois autres minutes composées par Liam sont bien gentilles mais bon. Songbird est un classique. Après… Que Noel aime faire le guignol avec Bono & consorts, cela a toujours été le cas.
Bref, je suis fan d’Oasis.
Ah, entre fan d’Oasis, on va se comprendre. Même discours qu’en 1993 ? Sans doute. Ça tombe bien, ça doit être sensiblement cette année là que Noël a composé sa dernière chanson qui a fait le tour de la terre (j’suis vache, mettons 1996). Donc pour parler musique, on « s’adresse à l’autre », mais il n’a plus vraiment fait d’étincelles depuis 20 ans non plus, album solo inclus. That’s life.
On a pu écouter les derniers albums d’Oasis avec la même conviction de fan accompli que j’écouterais BE demain, ça ne change rien, la source est un peu tarie. Un bon chanteur, qui chante toujours bien et avec le style, mais sans chanson géniale (mais quelques bons morceaux) et un EX songwriter de génie qui vit principalement sur sa légende, qui font désormais le job chacun de leur côté… Et bonne nouvelle, leurs disques, celui du petit frère inclus, valent bien 80% des productions musicales actuelles. Perso, je ne boude pas mon plaisir…
beady eye fait partie de ces groupes qu’on adore detester…
Alors je suis désolée mais cette chronique me dépasse complètement et je me devais de réagir.
Comment un fan d’Oasis peut passer à côté de superbes ballades comme star a new et soon comes tomorow ? Ce sont les meilleures ballades sur lesquelles Liam ait chanté depuis des lustres. C’est fin, élégant, sublimement interprété et produit.
Ce sont les 2 joyaux de l’album. C’est du niveau de Let There be Love, de If I Had A Gun pour moi et ça a le mérite de ne pas contenir une prod dégueulasse ou la voix quelconque (même si agréable) de Noel.
En outre, l’album regorge de bons titres, flick of the finger, soul love, I’m Just saying, balroom figure, don’t brother me (dont l’outro est en fait très réussie).
Les seuls titres vraiment mauvais sont face the crowd et Second bite, mais même là ce ne sont pas des titres aussi insupportables que ceux du 1er album.
Enfin l’album est cohérent, il a une atmosphère et forme un tout homogène et non une collection de chansons, chose jamais réellement obtenue dans les derniers Oasis.
Et la voix de Liam est incroyable, arrogante quand nécessaire mais aussi fragile, émouvante, écorchée, sur certains titres. Je ne l’ai pas vu exprimer autant de nuances dans son chant depuis des lustres également.
Bon alors c’est sur que les textes sont pauvres, mais bon quand on est fan d’Oasis, c’est gonflé d’espérer grand chose à ce niveau là. Shake along with me.
Alors balayer tout ça d’un revers de main pour ne parler que de Noel, quand on est fan d’Oasis et de pop anglaise, c’est pas possible ou alors tu n’as écouté l’album qu’une seule fois. Franchement redonnes lui une chance.
Heureusement qu’il y a des personnes comme SCT qui eux, ont VRAIMENT écouté l’album.
BE est peut etre autant surproduit que NGHFB mais il est bien produit.
Tu t’attendais à quoi Louis, du rock n roll ?
Peut être qu’ils auraient du oui, mais Beady Eye est un « nouveau » groupe qui recherche sa musique alors que Noel (ton héros de toujours à ce qu’on peut lire) ne fait aucun ajustement (tu vas me dire pas besoin et c’est vrai).
Bref, à conseiller à tous !
Alors voilà, on a pu l’écouter aussi, cet album. Leaké, comme tous les autres et après deux ou trois écoutes, je ne regrette pas de l’avoir précommandé les yeux fermés. Ce qui ne veut pas dire qu’on tient là un chef d’œuvre, nous en sommes très, très loin. Mais entre la bouse annoncée (voir critique initiale) et le résultat obtenu, il a une belle marge.
Je rejoins l’avis de SCT, et vu les premières réactions sur les réseaux sociaux, d’une belle partie du public, un titre comme Start aNew à lui seul vaut l’achat du LP. Bon, admettons que Louis ne soit pas amateur de balades post-lenonesques, on peut comprendre. Et puis chacun ses goûts. Que reste t’il ?
The flick of the finger est la meilleure intro possible… Ah, pas de refrain. Zob. Si on cherchait un refrain dans chaque titre de Pink Floyd, Radiohead ou Prodigy, on aurait du mal. Ben là non plus : c’est un bon titre, parfaitement à sa place en qualité d’intro.
Ensuite, les opinions varieront : j’apprécie Soul Love, dont la petite musique, la petite mélodie, vous trotte longtemps dans la tête. Par ailleurs, avec ce 2e titre, on a la confirmation de la patte de Sitek avec une instru pour le moins pas du tout siglée Oasis. Liam l’a dit : ce disque, c’est 70% de rock et 30% de « weird shit ». On pense qu’il parle là des bidouillages sonores de Sitek, dont Liam n’a pas l’habitude.
Et ensuite ? Des titres dispensables, quelques uns, et surtout d’autres qui mérite bien, surtout à la vue des productions musicales actuelles, ses 11 euros. Pour ma part, mention spéciale à « I’m just saying’, « dont brother me » et « Shine a light ». Beaucoup aiment « Face of the crowd », titre le plus Oasis-like. A voir.
Enfin, pourquoi, mais pourquoi ont ils choisi « second byte of the apple » comme premier single, titre qui peut concourir au score de moins bonne chanson de l’album ? Bad choice.
In fine, une œuvre honorable, avec un nouveau son. La voix de Liam au mieux de sa forme, un album très bien produit qui j’en suis gagnera encore en qualité au fil des écoutes. Bien moins monotone, plus riche musicalement que le CD de Noël, il manque sans doute quelques chorus plus percutants. Mais quel bonheur que de retrouver BE dans une très bonne forme ! Comme lu plus haut, on adore détester le plus jeune des deux frangins. Un peu d’objectivité lui rendra honneur avec, si c’était possible, une note de 3,5 sur 5 et certainement pas cette vilaine critique initiale :)
De toute facon ce n’est pas une chronique, c’est une comparaison perpétuelle entre Beady Eye , Oasis et « Dieu sur terre » Noel Gallagher. Le simple fait de citer Noel Gallagher toutes les phrase décrédibilise complètement cette chronique.
Toujours ces gens incapables d’écouter un album d’un Gallagher sans le comparer à Definitely Maybe…Incapables de faire abstraction de Noel en parlant du travail de Liam. Se plaignant que DGSS était rétrograde et ne prêtent même pas attention à l’immense progression que constitue ce LP…
Beady Eye n’est pas Oasis et Liam n’est pas Noel. Point.
Faire des comparaisons perpétuelles c’est immédiatement juger l’album avec des a prioris, c’est être incapables d’apprécier un titre parce que ce n’est pas Noel qui l’a écrit.
Parce que vraiment pour être passé à côté de Start Anew quand on aime Oasis c’est juste de la mauvaise volonté, c’est pas possible vraiment…
Enfin bref d’après les réseaux sociaux l’album plaie, des chroniques puant le parti pris comme celle ci n’y changeront rien.
Cet album mériterait une chronique plus objective, je rejoins Franck.
3,5/5. Radin!
Mais je l’aime beaucoup Liam. Avec Oasis comme sans Oasis. Mais je ne fais partie de ce beau public qui le suit sur ce coup là.
Et à la rigueur, je n’attends pas grand chose de lui au niveau de l’écriture. C’est plutôt Bell and co qui sont à blâmer.
Mais je ne change pas d’avis: c’est un album de chanteur/producteur. Pour les chansons, on repassera…
@stc je serais toujours étonné de lire qu’une chronique est un parti pris ! Oui, donner un avis sur de la musique c’est subjectif, c’est même la définition d’une chronique…
STC, vous devenez pénible.
Que vous aimiez Be, libre à vous et grand bien vous fasse.
Laissez-moi en dire ce que j’en pense. Et ce n’est pas moi qui place Noel à chaque coin de rue: c’est Be (cf les paroles) et vous.
Stop The Connerie.
Une bonne dizaine d’écoutes plus tard, je ne renie pas mon avis plus haut. Je comprends mal la sévère beigne infligée par Louis. Beady Eye prouve ici qu’ils savent faire un bon album, inventif et… quelle voix !
Quant à « je l’aime bien Liam » et « ce n’est pas moi qui place Noël à chaque coin de rue », finalisé par « stop the connerie », on aimerait compatir, mais on relit la toute première phrase de la critique initiale et du coup, on y croit moins.
Dommage. Sans rancune, on a tous nos petits partis pris.
Jamais évident de parler d’ex Oasis! Déjà je pense qu’il ne faut absolument pas essayer de comparer les deux projets solos des frères Gallagher et Oasis.
En ce qui me concerne, je trouve qu il y a des progrès effectués depuis « Different gear.. ». C’est beaucoup plus fin et franchement plus complexe. Ré-écouter les 2 d’affilés pour voir.
J’essaie d’écouter Beady eye comme un nouveau groupe qu’il est et honnêtement j’accroche plus avec BE que le 1er opus. La voix de Liam est agréable et surprenante, après j’émets un gros doute sur la capacité de cette album à envoyer en Live. Quoique surement meilleur que le premier album hormis ‘four letter word »…
Il y a quand même de beaux morceaux : soon come tomorrow, i m just saying, Iz rite, ballroom figured. Après il y a de beaux flops aussi, le principal problème de l’album ; du bon et du très très nul. Ce qui en fait un album moyen.
Mais j’attends vraiment avec impatience de voir ce que Liam va faire de ça en Live…
J’arrive pas à comprendre qu’avec un des meilleur frontman de tout les temps, Beady eye n’envoie pas plus de rock que ça…
Je me dois de donner un avis quand même : Noël car franchement plus travaillé et entrainant.
Pour ma part, je serai absolument subjectif, puisque j’adore Oasis, ai toujours eu une préférence pour Noel (en étant toutefois d’accord avec le commentaire disant que celui qui devrait se taire n’est pas forcément celui qu’on croit), et considère que depuis SOTSOTG, le retour de la voix de Liam n’est plus qu’un fantasme de fan.
Je n’avais que modérément apprécié le premier album de Beady eye, à part quelques titres un peu passe-partout (the roller, Three ring circus, the morning son), lui reprochant notamment l’orientation vintage un peu trop prononcée.
Je n’attendais donc pas grand chose du second, jusqu’à la sortie de Flick of the finger.
La chanson est plutôt rythmée, me fait penser à Kasabian (style + composition), la voix de Liam est là, et – comme d’habitude – je me prends à espérer. Le temps que le single sorte et que je remise mon enthousiasme au placard : ce titre est clairement l’un des plus mauvais de l’album pour moi, dysharmonieux au possible, dans lequel je retrouve cette voix abîmée que je n’apprécie pas.
Puis je tombe sur Youtube sur le live de Start Anew, et là, je suis touché. C’est simple (un peu trop mais peu importe) et je trouve ça beau. Il faut absolument que j’écoute l’album.
La première écoute est mitigée : trois temps forts, au début (Flick of the finger), au milieu (i’m just sayin) et à la fin (start anew), et d’autres mélodies sans saveur (ballroom figured entre autres). Je trouve l’ensemble un peu mou, la voix de Liam pas toujours au top tout en appréciant l’effort fait pour se tourner vers d’autres choses (même si j’aurais aimé plus de guitare électrique et de rythme). Puis au fil des écoutes, je commence à apprécier d’autres chansons (Soul love par exemple), je découvre la reprise de « Cry baby cry » des Beatles et les différentes bonus tracks des albums deluxe et japonais. Même si ces dernières ont été écrites en partie à la fin d’Oasis, j’y trouve le très bon « evil eye » et d’autres ballades tout à fait honnêtes.
En somme, je dirais que « BE » est un album inégal, qui comporte de vrais bons titres, tente de donner de nouvelles orientations au groupe, mais qui est desservi par des titres moins convaincants, des textes moyens et trop courts – donc répétés parfois jusqu’à la nausée, et une stratégie commerciale déplorable : qui défendra « second bite of the apple » comme premier single ? Pourquoi mettre les meilleurs titres du disque en bonus track ?
Une bonne surprise malgré tout, vu que je n’attendais rien de « BE », mais qui risque fort de faire un flop avec une stratégie marketing aussi grotesque.
Voila. Quelques dizaines d’écoutes plus tard, « BE » me laisse une impression positive, sans crier à l’excellence. Très bien produit, avec d’excellents titres et des choses plus creuses… je partage l’avis de Cris sur le fait que « Second byte of the apple » est le plus mauvais choix possible pour un single. Dommage, ceci plombe sans doute la lancée de l’album.
Verdict : une voix imparable, ce qui manque terriblement au frangin, une production au top, quelques très bons titres le tout valant largement l’investissement. Si « Start a new » est un futur single, je prédis un hit.
Quelques semaines après la sortie, l’album est #2 en Angleterre derrière Black Sabbath. Succès mérité.
Par contre je conseille la session acoustique jouée à Abbey Road.
On remarque 2-3 trucs.
-La voix de Liam est mal captée, mal fondue dans le mix, sur l’album.
-Pas de superflu, les musiciens jouent, et ils jouent bien, c’est quand même Andy et Gem, « Flick of The Finger » prend ton son sens, toutes les autres aussi en faite.
Je trouve les mélodies moins poussives sur celui-là.
Bon mais on attend quelque chose de plus corrosif de la part de ce camp là, ils savent faire en plus, c’est d’autant plus frustrant. Sors nous des riffs tranchants Gem, harmonise le tout Andy, sur « Soon Come Tomorrow » ça décolle méchamment du côté de Bell, pas assez longtemps malheureusement, vous êtes à longueur de journée en parka… Soyez pas frileux.