Six 29 février pour les Tindersticks

Tindersticks - Across six leap years
21 ans, 10 albums studio, des BO de films de Claire Denis dont Les Salauds toujours à l'affiche, les Tindersticks n'ont pas chômé.

Les Tindersticks sortent un nouveau disque revisitant le passé comme pour mieux se projeter dans l’avenir. Leur site internet comporte d’ailleurs deux entrées, Yesterdays et Tomorrows.

David Boulter évoque le pouvoir du moment présent cher à Eckhart Tolle dans ces ré-enregistrements qui ne sont pas faits pour corriger des erreurs passées. Enregistré à Abbey Road, Across six leap years comporte 10 titres lumineux pour réchauffer les coeurs qui s’engourdissent en ce début d’automne maussade.

Discographie

10 chansons qui ne sont ni des hits, ni des fonds de tiroirs, qui montrent juste le chemin parcouru par ce groupe qui comme tous a connu des hauts et des bas et qui pourtant continue sa route de 29 février en 29 février.

Stuart Staples a commenté chaque titre sur le site du groupe que nous reproduisons ci-dessous.

L’album est en écoute sur The Quietus.

Les Tindersticks seront en concert en France le 19 octobre au Big Band Café d’Hérouville-Saint-Clair, le 20 au Carré Sévigné à Rennes et le 21 à l’Olympia à Paris.

Tindersticks

Tindersticks – Across six leap years (trailer)

Tindersticks – Say goodbye to the city

Tindersticks – Les Salauds (album)

  1. Friday Night (2002) is a maverick song, looking for a home. The seeds of this song were sown in response to Claire Denis’s Vendredi Soir before the band pulled out of making the soundtrack for the film. A stripped to the bone version appeared on my first solo album “Lucky dog recordings”. It was then picked up by the band in 2011 for the Claire Denis soundtrack tour and finally became what it was always looking to be.
  2. Marseilles Sunshine (2003) was written for the band just before it imploded. This song has been dreaming of this version for 10 years.
  3. She’s gone (1994) See No 8.
  4. Dying slowly (2001) was written, in some way, as a response to Kurt Cobain’s death. In my own small way I felt divorced from our audience; both needing to and hating engaging with them. Even though I felt that ‘Dying slowly’ had a huge element of defiance and even victory in its essence, our band was feeling pretty resigned and the original became a pretty resigned recording.
  5. If you are looking for a way out (1999) is our adopted song. I am still surprised that as I stood at the side of the school disco waiting for Nag nag nag to be played, I was listening more than I gave myself credit for. I never imagined that this song would stay with me for the rest of my life. We had one attempt at it on our album ‘Simple Pleasure’ – We were trying so hard to be loose.
  6. Say goodbye to the city (2003) I am so thankful now to hold this version of a song that is so close to how it was originally conceived. I thought it had gone forever, and every time I heard it I would hang my head.
  7. Sleepy song (1994) See No 8
  8. A night in (1994) is a song from our second album. After making our first album something happened, my writing took a huge leap. A few months earlier I could not imagine trying to write a song like ‘A night in’. Unfortunately my singing and playing did not catch up until much later. These are songs that have proved to me to need a tenderness and understanding that I was unable to give them as a younger man on a first meeting, they have grown, their sentiments have grown, they talk about so many of the experience I have had since then.
  9. I know that Loving (1999) is another song from ‘Simple pleasure’. A breakthrough song that we didn’t fully understand at the time. I remember trying so hard, spending hours singing this song in the studio. I felt there was a glass ceiling above me that I just couldn’t break through.
  10. What are you fighting for ? (2006) is a song looking to belong somewhere. This song was supposed to close ‘The Hungry saw’, it just never found itself in time for that moment.

Stuart A. Staples 2013

Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...

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