The War On Drugs était jusque là connu pour être l’ancien groupe d’un certain Kurt Vile.
Les deux premiers disques montrent un groupe sympathique. Bien sous tout rapport. Sans plus.
Pour le troisième, c’est une autre affaire. Lost in the Dream montre un groupe incisif et porteur de sublimes compositions.
The War On Drugs – Under The Pressure (Live on WXPN)
Discographie
The War On DrugsLes dix titres de Lost In The Dream ont été enregistrés avec la garde rapprochée de Granduciel : le fidèle Dave Hartley, le pianiste Robbie Bennett et l’ingénieux Jeff Zeigler.
Deux ans de travail acharné où les types ont épuisé une demi-douzaine de studios. Pour un résultat impressionnant.
Les 8 minutes 51 du morceau d’ouverture, le bien nommé Under The pressure, montre déjà la couleur. On arrête la deuxième division. On enlève le pied de la pédale du frein. On appuie sur l’accélérateur et on file droit à la poursuite d’un certain Kurt Vile. 8 minutes 51 de pop US somptueuse. Vile peut s’inquiéter. Il a la cavalerie dans le rétroviseur.
Granduciel et ses Heartbreakers font dans le stratosphérique. An Ocean in between the Waves et ses guitares à la Knopfler pourraient donner une suite décente à un groupe indécent. Cherchez l’erreur.
Eyes To The Wind calme les effusions de décibels. Et le Granduciel Street Band remet les potards en marche avec le bien nommé Burning. Le tout à la sauce shoegaze s’il vous plaît.
The War On Drugs – Red Eyes
On ne sort pas indemne de l’écoute de Lost in the Dream.
Un des disques de l’année. Ou le disque de l’année. C’est au choix.
- Under The Pressure
- Red Eyes
- Suffering
- An Ocean In Between The Waves
- Disappearing
- Eyes To The Wind
- The Haunting Idle
- Burning
- Lost In The Dream
- In Reverse
Ah, découverte ? Je suis en manque là.
Refais tourner le disque une nouvelle fois.
Une jolie chronique qui donne envie de découvrir War on Drugs, que je ne connais que de nom…
On attend votre retour!
C’est un chef d’oeuvre. Grandiose opus. J’avais oublié que parfois on peut frissonner comme ça, avec un disque. Wow, fucking wow.
Oui, chef d’œuvre.
Il tourne et il retourne sans ennuyer son monde.