Les types ont réussi cet été à retourner les festivals ET la presse, c’est dire l’exploit !
Pour les chansons, ce quatuor de Men In Black occupent les mêmes ondes que le Black Rebel Motorcycle Club avec une dose de speed non négligeable.
Attention, danger !
Au niveau de l’écriture Last Train est une démocratie ? Un régime autoritaire, Qui écrit les chansons ?
Discographie
Last TrainJean-Noel : On n’adhère pas au concept du collectif, une idée ne peut pas venir en même temps de la tête de quatre personnes en étant en accord total. Il y a toujours quelqu’un qui apporte une idée particulière, parfois une chanson presque entière, parfois des paroles. Et si ça part à chaque fois d’un ressenti ou d’une expérience personnelle, on arrange tous ensemble et le concept devient « notre ». Quand on joue de la musique ensemble, on est très en phase.
Un nouvel EP arrive. Où a t-il été enregistré ? Qui l’a produit ?
Jean-Noel : En studio, on travaille avec une personne formidable : Rémi Gettliffe. Un très bon technicien, un excellent musicien. On a grandi avec lui, il nous a appris beaucoup de choses et comme toutes les personnes qui nous entourent dans cette aventure, c’est un ami avant d’être un collègue.
Évidemment les blousons noirs et les grosses guitares font penser aux BRMC. Vous vous rappelez de votre première écoute des BRMC ? Du BJM ?
Jean-Noel : Je ne sais pas si on se souvient des premières écoutes de BRMC et de BJM, mais il s’agit de deux groupes dont on peut se taper la discographie sans être à aucun moment lassé. Aujourd’hui la musique se consomme rapidement : un album sort et il meurt quelques semaines plus tard, car les gens se lassent et veulent tout de suite du neuf. On n’a pas eu de période où l’on était à fond BJM ou à fond BRMC. Leurs albums sont pour nous de vrais classiques et on sera fier un jour de le présenter à nos enfants en disant : « T’as vu, quand j’étais jeune aussi il y avait des groupes de rock’n’roll légendaires qui officiaient. Tout ne se passait pas dans les années 70’s ».
Last Train – FIRE
Vous vous êtes formés en 2005. Les choses s’accélèrent depuis 2013 si je ne me trompe pas. Il y a des choses que vous regrettez ?
Jean-Noel : Non absolument pas. On regrette rien, on a commencé tôt. On a pu faire beaucoup d’erreurs quand on était très jeune.. Et si depuis un an, les choses s’accélèrent un peu, c’est parce que ça correspond à l’époque où nous avons trouvé plus ou moins qui nous étions.
Comment s’est faite la rencontre avec Cold Fame Records ?
Jean-Noel : Assez naturellement.. puisque nous sommes Cold Fame Records.
Votre passage à Rock en Seine a été salué par la critique. Vous lisez les articles vous concernant ?
Jean-Noel : Bien sûr, c’est difficile d’être insensible à la critique. Notre génération est constamment connectée, prévenue dans la seconde par des notifications qui te rappellent à l’ordre. On sait pas si c’est vraiment positif non plus, la philosophie d’avancer sans regarder la critique est vraiment admirable.
Vous vous sentez proches de quel groupe(s) actuel(s) ?
Jean-Noel : On présente la formation musicale la plus classique au monde : deux guitares, une basse, une batterie… on pourrait se sentir proche de milliers de groupes de rock’n’roll. Mais on se rend compte que la corrélation est bien plus grande avec des groupes qui ont notre âge, qui en chient, qui sont confrontés aux mêmes problèmes que nous. Qu’importe le style, l’important étant les expériences communes qu’on traverse.
Quelle est l’histoire de Cold Fever ?
Jean-Noel : C’est la veille du départ en tournée européenne, c’est notre premier clip, et le début de beaucoup de choses.
Last Train – Cold Fever
Vos clips sont toujours très soignés. Vous vous laissez guider par une équipe ou vous avez des idées bien précises ?
Jean-Noel : Jean-Noel : Merci ! On a produit, tourné et monté nos trois clips nous mêmes. C’est Julien Peultier (le guitariste) qui réalise. On a une vision très précise de ce qu’on veut faire en musique, mais aussi sur tous les aspects qui entourent un groupe (visuels, promo etc..). On a peu de moyen, on a pas d’équipe technique et du coup chaque clip à une histoire particulière.
C’est quoi un concert réussi des Last Train ?
Jean-Noel : Beaucoup de sueur !
Vous allez encore tourner énormément cet automne. Vous tournez à quoi le matin ?
Jean-Noel : Un bon petit déj’, on tient à faire du rock’n’roll un bout de temps, autant pas se flinguer trop vite.
L’album est pour quand ?
Jean-Noel : Quand on sera pleinement satisfait de ce qu’on aura entre les mains.
TOP 10
Le meilleur disque de 2015 ?
Jean-Noel : Je sais pas, on verra à la fin de l’année. Pour moi, le meilleur album de ces douze derniers mois est incontestablement Shake Shook Shaken de The Do.
Le disque que vous attendez le plus ?
Lana Del Rey sort un album cette année, on est plusieurs dans le groupe à l’attendre.
Le disque que tout le monde a écouté sauf vous ?
Jean-Noel : Haha ! On se dit souvent que tout le monde connaît Joy Division, mais on a jamais écouté. Je vois des T shirts tous les jours, je connais l’histoire de Ian Curtis, mais je suis incapable de citer une seule chanson de ce groupe.
BRMC ou Take Them On, On Your Own ?
Jean-Noel : Impossible de choisir !
La meilleure salle pour faire un concert ?
Jean-Noel : On adore les clubs de 300 personnes. Les scène sont confortables, on s’y sent libre, mais la fosse est vite remplie, il y fait chaud, les gens sont proches. Les clubs c’est le rock and roll.
La meilleure salle pour voir un concert ?
Jean-Noel : Ma salle préférée c’est le Trianon de Paris, mais c’est plus pour le cadre. De toute façon j’y connais pas grand chose en système de diffusion, sinon je dirais les clubs de 300 personnes, là où la scène est assez confortable, mais où tu es très proche du groupe qui joue.
Le métier de l’industrie du disque que vous ne comprenez pas ?
Jean-Noel : J’ose espérer qu’on y comprend quelque chose, puisqu’on sort deux disques cet automne sous notre propre label.
Si vous deviez tourner un rockumentaire… Quel groupe choisissez-vous ?
Jean-Noel : DIG c’est quand même quelque chose… L’idée de confronter deux groupes et de faire les parallèles où tu t’y attends pas, c’est génial.
Si on devait tourner un rockumentaire sur vous… Quel réalisateur choisissez-vous ?
Jean-Noel : Moi je vais opter pour Julien Peultier, c’est sûr.
On vous donne les moyens de créer un festival. Quel nom ? Quelles têtes d’affiche ?
Jean-Noel : Il n’est pas exclu qu’on en fasse un. On a monté notre maison de disque, notre agence de tournée, on est très entreprenants. On verra dans deux ou trois ans.
Les Last Train seront en concert les
- 12.09.15 – festival tribus d’ailleurs, Plesse
- 13.09.15 – festival ouvre la voix, Bordeaux
- 25.09.15 – l’ubu, Rennes
- 26.09.15 – run ar puns, Chateaulin
- 01.10.15 – le bouillon, Orleans
- 02.10.15 – la laiterie, Strasbourg
- 06.10.15 – le cargo, Caen
- 07.10.15 – le chabada, Angers
- 08.10.15 – le metronum, Toulouse
- 09.10.15 – la cooperative de mai, Clermont-Ferrand
- 10.10.15 – la cartonnerie, Reims
- 14.10.15 – festival mama, Paris
- 17.10.15 – snowboard garden festival, Grenoble
- 20.10.15 – les off des nuits de champagne, Troyes
- 23.10.15 – la parenthese, Nyon (suisse)
- 24.10.15 – festival croc’ the rock, Etagnieres (suisse)
- 29.10.15 – festival nevers a vif, Nveers
- 30.10.15 – festival rock’n circus, Romans
- 31.10.15 – le moloco, Audincourt
- 05.11.15 – le fil, Saint-Etienne
- 06.11.15 – des lendemains qui chantent, Tulle
- 07.11.15 – la sirène, La Rochelle
- 11.11.15 – festival les inrocks philips, Paris
- 13.11.15 – espace culturel jc casadesus, Louvroil
- 14.11.15 – 4 ecluses, Dunkerque
- 17.11.15 – la cave aux poètes, Roubaix
- 18.11.15 – la lune des pirates, Amiens
- 19.11.15 – la luciole, Alencon
- 20.11.15 – festival les rockeurs ont du coeur, Saint-gilles-croix-de-vie
- 21.11.15 – le portail coucou, Salon de provence
- 26.11.15 – l’autre canal, Nancy
- 28.11.15 – le silex, Auxerre
- 02.12.15 – la traverse, Cleon
- 04.12.15 – la luciole, Herblay
- 18.12.15 – le chateau rouge, Annemasse
- The Holy Family
- Cold Fever
- Fire
- Leaving You Now